Aux premières heures de mercredi matin, la Chambre des crimes financiers de Fès a condamné Mohamed Abarkan, chef du groupe Iaazanene à Nador, à cinq ans de prison effectifs, et ses deux adjoints à un an de prison valable, et d’autres peines ont été prononcées contre le reste des accusés.
Hier soir, mardi 6 février, la Chambre criminelle de première instance spécialisée dans les délits financiers a tenu la dernière séance du procès du parlementaire de la région de Nador, Mohamed Abarkan, chef du groupe Izzanen, avant de prononcer sa sentence, qui est en cours d’exécution. poursuivi de lourdes accusations criminelles, aux côtés de huit autres prévenus, dont son fils, qui dirigeait le groupe « Azanen » dans la région de Nador, notamment « de corruption et de faux en documents officiels, de prise d’avantages dans une institution qu’il gère et supervise », en remettant illégalement des licences et des certificats administratifs à ceux qui n’y ont pas droit, en exploitant l’influence et la trahison, en exemptant du paiement des taxes et taxes publiques et en créant des lotissements ou des groupes résidentiels dans la zone. bâtiments sans permis de construire sur le domaine public.
Le juge d’instruction chargé des délits financiers près la cour d’appel de Fès, Mohamed Al-Tawileb, a décidé de poursuivre les prévenus s’ils étaient libérés, en échange du versement de leurs garanties financières d’un montant compris entre 10 millions et 25 millions de centimes. Il a également ordonné la fermeture des frontières à tous les prévenus, et le retrait de leurs passeports, d’autant plus que l’agent du général a déposé une requête pour donner suite à eux en cas d’arrestation alors qu’ils étaient déférés au juge d’instruction, mais la chambre correctionnelle du même tribunal a rendu un arrêt confirmant la décision du juge d’instruction.