Le décès de quatre nouveaux nés prématurés, issus d’une grossesse gémellaire “non suivie” chez une femme originaire de Ksar Lakbir, est dû à la manière traditionnelle dont la femme a accouché, au manque de suivi médical pendant la grossesse, aux complications subies lors de l’accouchement ainsi qu’au très faible poids de naissance des quadruplés.
C’est ce qu’a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué, en réponse à l’information du décès, attribué à ce département, comme l’ont rapporté plusieurs supports médiatiques.
Dans ce communiqué, le ministère rappelle que, le 25 janvier, les services sanitaires de la région Tanger-Tétouan ont enregistré le décès de quatre nouveaux nés prématurés issus d’une grossesse gémellaire non suivie chez une femme originaire de Ksar Lakbir.
Le département de Houcine El Ouardi précise que la femme a accouché à domicile de quadruplés avant terme de 6 mois et 3 semaines. Les quatre nouveaux-nés étaient d’un poids de naissance très faible, compris entre 500 et 650 grammes, et souffraient tous de détresse respiratoire avancée.
La parturiente a été admise à la maternité hospitalière de la ville de Ksar Lakbir, le 25 janvier à 15h30, après un accouchement réalisé de manière traditionnelle à domicile d’un premier nouveau-né, de sexe masculin, également admis à l’hôpital en détresse respiratoire, ajoute le communiqué.
Une fois à la maternité de l’hôpital Ksar Lakbir, la femme a accouché du deuxième nouveau-né de sexe masculin, puis d’un troisième nouveau-né de sexe féminin et d’un quatrième nouveau-né, selon la même source.
Vu l’état respiratoire très critique et le poids de naissance très faible des nouveau-nés, un transfert par ambulance a été assuré d’urgence vers l’hôpital provincial de Larache. “Malheureusement deux nouveau-nés sont arrivés décédés”, indique le ministère, soulignant que “pour sauver les deux autres nouveau-nés, un transfert surveillé a été décidé vers le service de néonatologie du centre hospitalier régional de Tétouan”. Les deux nouveau-nés sont décédés après leur admission, constate le communiqué.
Le ministère de la Santé a tenu à rappeler l’importance du suivi médical pendant la grossesse, aussi bien pour la maman que le nouveau-né, afin d’éviter d’éventuelles complications pendant ou après l’accouchement.
MAP