La justice de la ville de Fès poursuit le célèbre parlementaire Mohamed Aberkane, accusé d’une lourde réglementation liée à la corruption et à la falsification de documents officiels, de prise de prestations dans une institution qu’il gère et supervise, et de remise illégale sur les licences et les preuves administratives à ceux qui ne les méritent pas. Nos sources ont révélé que les audiences du procès du parlementaire Mohamed Aberkane, accompagné de 7 autres accusés, débuteront le 16 mai, avec ce qui leur est attribué, et lié à l’abus d’influence, l’exonération du paiement des redevances et droits publics, la création de divisions ou groupements d’habitations sans obtention d’autorisation, et la participation à la construction d’immeubles sans permis de construire au-dessus de la propriété du domaine public. Les mêmes sources ont rapporté qu’à l’approche de la première audience du tribunal dans la chambre criminelle de Fès, de nombreux habitants de la communauté d’Iaazzanene pensaient que le « parlementaire » était le cerveau derrière les incidents suivis avec ceux qui étaient impliqués avec lui, dont le plus grave est l’incident de remise de 227 permis de construire à partir de 2010, s’appuyant sur l’expérience d’un cabinet qui n’a pas la qualité d’architecte selon les lois en vigueur et réglementant la profession d’architectes. Nos sources ont décrit que le reste des accusations qui hantent le parlementaire et ses collaborateurs font partie des incidents les plus graves survenus dans la région de Nador depuis des décennies, après que «l’illégalité» du comité de reconstruction qui a étudié les dossiers de permis a été révélée, en outre le défaut d’extraction des redevances imposées sur les opérations de construction lors de la délivrance des permis, sans oublier l’étude des dossiers sans conceptions architecturales. Il est à noter que la Division Nationale de la Police Judiciaire avait déféré le parlementaire, Mohamed Aberkane, au Procureur de la République du Roi à Fès, au motif de manquements et de déséquilibres dans le domaine de la construction, qui faisaient l’objet des rapports de la Cour suprême des comptes, avant de le poursuivre ainsi que ceux avec lui en état de libération en échange de liberté sous caution dépassant 40 millions de centimètres.