De plus en plus de villes françaises se mobilisent autour de la question des mineurs non accompagnés (MNA) étrangers, notamment marocains, et la multiplication des infractions dans lesquelles ces derniers sont impliqués. A Montpellier, les policiers se sentent impuissants tout comme dans les présides occupés de Ceuta et Melilla.
Après le quartier de la Goutte d’or à Paris XVIII, la ville de Rennes en Bretagne, c’est au tour de la ville de Montpellier d’être touchée par la recrudescence de la délinquance des MNA. En témoigne une source policière auprès de nos confrères de chez Midi Libre, « Il n’y a pas un jour sans que l’on ait affaire à des MNA impliqués dans des actes de délinquance. Un phénomène très prégnant dans le centre-ville ». Vols à l’arraché de bijoux, de téléphones portable, parfois avec violences à l’arme blanche, cambriolages, voici les différents griefs adressés à ces très jeunes, précise la même source, ajoutant que certains d’entre eux participent aussi à des réseaux de trafic de drogues.