Après Marrakech et Tanger, c’est au tour de Casablanca de voir ses boîtes de nuit ravagées par le protoxyde d’azote. Selon Assabah, il s’agit d’un gaz dangereux mis dans des petites cartouches, des ballons de baudruche ou des bombes de chantilly et inhalé par les «nightlifers» en quête de quelques minutes d’euphorie.
Coûtant entre 120 et 400 dirhams, ce gaz hilarant, importé de Chine et des Pays-Bas, est désormais servi dans les «afters» des nightclubs de la métropole. Certains clients ne quittent plus les lieux à 5 heures du matin, comme stipulé par la loi, mais restent sur place pour se voir offrir des cocktails accompagnés de ballon contenant du protoxyde d’azote.
Le quotidien a ajouté que les accros à cette drogue, qui sont attirés par son effet immédiat et exaltant, gagnent en énergie après avoir absorbé le gaz et s’offrent quelques minutes de fou rire, leur causant souvent une perte de connaissance. Selon le site français Sud-Ouest, une consommation fréquente de cette drogue peut occasionner des maux de tête, des nausées, des crampes abdominales, des troubles cardiovasculaire et l’altercation de la perception sensitive.
A noter que les trafiquants du protoxyde ont réussi à le faire entrer à Casablanca en le dissimulant dans des bombes destinées au matériel de cuisine, rapporte Assabah.