Après la fermeture du point de passage de Melilla et l’interdiction des opérations commerciales par le Maroc, le préside occupé frôle l’asphyxie de son économie. La ville a en effet accusé, suite à cette décision, des pertes colossales de 1500 millions d’euros. Les banques espagnoles ont également contribué à cette «hécatombe» après avoir instauré certaines règles pour lutter contre le blanchiment d’argent.
Selon Al Massae, la décision du Royaume de fermer sa frontière commerciale avec Melilla a également causé un taux hallucinant de chômage, puisque des centaines de Marocains et d’Espagnols se sont retrouvés sans emploi à Sebta et Melilla.
La même source a ajouté que 70% des importations des deux présides occupés viennent du Maroc, précisant que l’absence de cette économie informelle a noyé l’Espagne dans le doute.
Rappelons que la décision de fermer le point de passage de Melilla avait provoqué la colère de l’Espagne qui a qualifié cet acte de «hostile» avant d’adresser un communiqué au royaume. Le gouvernement local de Melilla a ainsi expliqué que cette décision s’oppose aux accords maroco-espagnols, soulignant que cette fermeture sans consultation avec l’Espagne est «une violation aux différents accords de coopération et de partenariat signés entre les deux pays».
En parallèle, l’Espagne a assuré respecter le droit du Maroc, en tant que pays souverain, de prendre des décisions pareilles s’il estime que cela servira son développement socio-économique.