Nul doute que Mohamed Hattab, le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, gardera un souvenir plus cuisant qu’impérissable de sa rencontre très médiatisée avec un entrepreneur chinois, dont il ignorait les talents linguistiques cachés…
Cachés au point d’être totalement méconnus de ses proches conseillers, lesquels auraient été bien inspirés de se pencher, en amont, sur le parcours de cet arabisant insoupçonné venu de Pékin.
Devant les objectifs des caméras qui n’en ont pas perdu une miette, la scène de ce qui devait être un rappel à l’ordre officiel adressé par l’Algérie au chef d’entreprise chinois, maître d’œuvre du projet du stade Baraki, afin de le presser de respecter les délais imposés par le cahier des charges et de combler son retard, a tourné au gag, mais au détriment de Mohammed Hattab.
Ou comment faire rire à ses propres dépens, quand, après avoir bredouillé quelques phrases en anglais pour recadrer son interlocuteur chinois demeuré impassible, le ministre algérien a dû ressentir un grand moment de solitude en l’entendant lui répondre en arabe… et pas de manière approximative !
Ce responsable chinois d’un grand chantier situé au sud-est d’Alger peut se targuer d’avoir surpris son monde et, par là-même, d’avoir volé la vedette au ministre algérien venu, pour ainsi dire, lui remonter les bretelles.
source; Oumma.com