Le président américain, Donald Trump, a reçu, lundi 30 avril, son homologue nigérian, Muhammadu Buhari. Il s’agit du premier dirigeant d’Afrique subsaharienne invité à la Maison Blanche sous l’ère Trump.
Après avoir menacé les pays qui ne soutiendraient pas la candidature américano-canado-mexicaine pour le Mondial 2026, Donald Trump persiste et signe.
Le président américain a ainsi appelé le Nigéria et l’Afrique toute entière à le soutenir.
Le président américain a ainsi appelé le Nigéria et l’Afrique toute entière à le soutenir.
Les Etats-Unis souhaitent « être le premier partenaire économique du africain et dans le monde », a d’abord lancé Trump lors d’une conférence de presse avec le président nigérian. « Vous voyez ce qui arrive en matière de commerce des Etats-Unis. On nous respecte de nouveau », a affirmé le milliardaire avant d’enchainer:
« J’espère que tous les pays africains et les pays à travers le monde soutiendront notre candidature (pour le Mondial) avec le Canada et le Mexique ».
« Nous observerons avec beaucoup d’attention et nous apprécierons toute l’aide qu’ils peuvent nous apporter pour cette candidature », a précisé le président américain.
Donald Trump avait été en quelque sorte rappelé à l’ordre par la FIFA la semaine dernière après ses propos menaçants.
« Les Etats-Unis ont mis sur pied une candidature FORTE avec le Canada et le Mexique pour la Coupe du monde 2026. Ce serait une honte si les pays que nous avons toujours soutenu décident de faire campagne contre la candidature américaine. Pourquoi devrions-nous soutenir des pays qui ne nous soutiennent pas? », avait lâché Trump sur Twitter.
« Les Etats-Unis ont mis sur pied une candidature FORTE avec le Canada et le Mexique pour la Coupe du monde 2026. Ce serait une honte si les pays que nous avons toujours soutenu décident de faire campagne contre la candidature américaine. Pourquoi devrions-nous soutenir des pays qui ne nous soutiennent pas? », avait lâché Trump sur Twitter.
Les règles de conduite de la FIFA, contiennent « une mise en garde explicite contre les activités des gouvernements des pays soumissionnaires qui peuvent nuire à l’intégrité du processus d’appel d’offres », avait ensuite rétorqué une source de la FIFA. Une phrase que Trump semble avoir ignoré.
En lançant un tel message aux pays africains, Trump s’expose forcément à une nouvelle polémique.