L’Algérie n’importera plus de chewing-gum, ni de chocolat, ni de robinets, ni…

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Près de 1.000 produits seront suspendus à l’importation dès janvier 2018. L’Algérie, qui a vu ses réserves de change fondre de 20 milliards de dollars par an, veut contrôler son commerce extérieur. Pour réduire la facture de ses importations.

La liste est longue: fruits secs, fruits et légumes frais, viandes, chewing-gums, bonbons et chocolats, pâtes alimentaires, conserves de légumes, confitures, eaux minérales, détergents, produits d’hygiène, céramiques, glaces et verres, robinetterie, câbles électriques, produits électroménagers ou téléphones mobiles… Au total, 1.000 produits sont interdits d’importation temporairement.

«En tant que peuple, nous devons nous mettre d’accord pour vivre selon nos moyens», a déclaré le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, pour qui il appartient à l’industrie locale de pallier l’importation de ces produits. Tout en reconnaissant qu’il sera difficile d’y parvenir face à la concurrence étrangère: «Même l’Occident ne peut pas affronter la Chine alors qu’il a trois siècles d’économie derrière lui. Alors, comment voulez-vous que les entreprises algériennes puissent, 55 ans après l’indépendance, affronter l’économie chinoise?»

Depuis la chute des cours du pétrole, l’Algérie a vu ses réserves de change fondre «de 20 à 25 milliards de dollars par an». De 144 milliards en 2015, elles ne sont plus que de 98 milliards à la fin novembre 2017. Objectif des restrictions: réduire les déficits. Les importations devraient atteindre 45 milliards de dollars en 2017, contre 46,7 milliards en 2016, pour arriver 30 milliards de dollars en 2018.

Afin d’empêcher une nouvelle envolée de la facture des importations, le gouvernement va suspendre par décret l’importation de 45 familles de marchandises, faire passer à 30% le taux d’une taxe intérieure sur certains articles et relever jusqu’à 60% les droits de douanes pour d’autres.

L’Algérie va supprimer dès 2018 le système des «licences» d’importation, les quotas et autorisations auxquels étaient soumis certains produits. Le système des licences avait été mis en place en 2016 pour tenter de stopper l’hémorragie des réserves de changes consécutive à la chute des prix du pétrole, dont l’Algérie tire 95% de ses devises.

Source: http://m.geopolis.francetvinfo.fr/


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