Les manifestations réprimées par les autorités marocaines ont conduit à la mort d’un autre jeune homme et l’arrestation de 400 manifestants dont 15 mineurs et 7 journalistes.
Un appel à la solidarité internationale a été lancé par l’Association marocaine des droits humains, créée en 1997, pour exiger « la libération immédiate des centaines de prisonniers politiques du Hirak au Maroc ».
Cet appel, signé en quelques jours par dix-huit membres du parlement européen, dix-huit membres de législations nationales, des dizaines de syndicalistes, des dizaines d’universitaires et de nombreuses personnalités publiques, parmi eux : l’intellectuel et linguiste américain Noam Chomsky, le réalisateur britannique Ken Loach, et l’écrivaine et militante indienne Arundhati Roy.
Initié par le comité de soutien aux prisonniers politiques établi à Casablanca, cet appel a été lancé alors que 37 prisonniers politiques du Hirak étaient en grève de la faim depuis près d’un mois.
«En manifestant pacifiquement, le peuple marocain s’est levé pour plus de justice sociale, cela relève de son droit le plus absolu. Nous tenons les autorités marocaines pour responsables de la vie des prisonniers politiques du Hirak et demandons leur libération immédiate, ainsi que l’arrêt de toute répression contre le mouvement populaire», conclut l’association marocaine des droits humains.