ATTERRISSAGE EN CATASTROPHE D’UN AVION À CAUSE DE LA MORT DU PILOTE

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Un avion en provenance de Casablanca, à destination de Bruxelles, a fini le vol sans commandant de bord. Ce dernier a succombé à une crise cardiaque. Pris de panique, le copilote a failli faire écraser l’appareil sur le tarmac de l’aéroport Charleroi.

Les passagers à bord d’un vol d’une compagnie belge, en provenance du Maroc et à destination de Bruxelles, ont vécu la peur de leur vie. Après près d’une heure de panique dans les airs, ils ont eu une peur bleue au moment de l’atterrissage lorsque le corps de l’avion a touché le tarmac de l’aéroport Charleroi, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end des 6 et 7 mai.

 

Les 60 passagers de ce vol ont, ainsi, échappé de justesse à une mort certaine, affirme le journal. Le commandant de bord avait, en effet, succombé à une attaque cardiaque alors que l’avion survolait l’Europe. Le copilote ne s’était douté de rien au début, puisque l’appareil était en mode pilotage automatique. Ce n’est qu’au moment d’un petit dérèglement et lorsqu’il a essayé d’en avertir le pilote, qu’il s’est rendu compte que ce dernier était déjà inanimé.

 

Pris de panique, le copilote tenant de faire atterrir l’appareil, a frôlé le sol du tarmac, causant de graves dégâts matériels, affirme le journal. Les passagers ont eu peur, mais ils ont été empêchés de quitter immédiatement l’avion avant l’arrivée des services de secours, de peur qu’il y ait une bousculade et des blessés. Ils ont été finalement évacués sans problème.

 

L’avion, affirme le journal, effectuait un vol régulier en partance, dimanche, de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Le vol, à destination de l’aéroport de Charleroi à Bruxelles, devait durer trois heures et quinze minutes. Avant le décollage le commandant de bord a souhaité la bienvenue et un bon voyage, dans les termes d’usage, aux passagers. Tout allait bien jusqu’à quelques dizaines de minutes avant l’atterrissage.

 

Les passagers ont noté une perturbation anormale, et certains ont été pris de panique. La peur s’est intensifiée au moment où leurs interrogations n’ont pas trouvé de réponse. Ils étaient, cependant à ce moment, à mille lieux d’imaginer ce qui se passait réellement dans la cabine. Ce qui les a vraiment terrorisés, c’est le choc de l’action contre le tarmac. Ils n’ont découvert qu’ils étaient dans un avion sans commandant de bord qu’après cet atterrissage en catastrophe.

Le360

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