Ils ont été arrêtés et placés en garde à vue suite aux manifestations ayant eu lieu le 26 mai dans la ville du Rif.
Le parquet d’Al Hoceima a ordonné la poursuite de 32 personnes arrêtées et placées en garde à vue suite aux manifestations ayant eu lieu Al Hoceima. C’est ce qu’annonce un communiqué du procureur du roi près de la cour d’appel de la ville du Rif qui précise que 25 personnes sont poursuivies en état d’arrestation.
Elles sont accusées d’« outrage aux éléments de la force publique lors de l’exercice de leurs fonctions, violence à leur encontre ayant causé des blessures avec préméditation, désobéissance armée par la voie de plusieurs personnes, destruction de véhicules et d’autres équipements d’intérêt général, manifestation sans autorisation préalable sur la voie publique et attroupement armé sur la voie publique ».
Les sept accusés restants sont poursuivis en état de liberté « pour des délits d’outrage à l’encontre des éléments de la force publique lors de l’exercice de leurs fonctions, désobéissance et manifestation sans autorisation préalable sur la voie publique ». Initialement 40 personnes , parmi lesquelles un mineur déféré devant le juge des mineurs, ont été arrêtées et placées en garde à vue suite aux manifestations ayant eu lieu le 26 mai à Al Hoceima.
Cette journée avait été marquée par le rassemblement durant lequel le leader du mouvement de contestation de la ville, Nasser Zefzafi, avait prononcé un discours sur le toit de son domicile. Ce rassemblement était la dernière intervention publique du leader du Hirak d’Al Hoceima avant son arrestation le 29 mai. Nasser Zefzafi fait l’objet d’une enquête pour « présumé acte concernant l’atteinte à la sécurité intérieure de l’État et d’autres actes constituant des crimes en vertu de la loi ».