Les plaques fixées sur le fémur de sa mère avaient déjà été utilisées

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Une femme âgée a été victime d’une chute qui lui a causé une fracture du col du fémur. Elle a été admise le plus normalement du monde dans une clinique privée de Casablanca. Opérée le 25 janvier, elle a quitté l’établissement et c’est à sa maison et durant trois jours qu’elle a commencé à sentir des douleurs au niveau du bas du dos. Sa famille a suivi ses indications pour découvrir une vilaine brûlure sur laquelle on a apposé un pansement.

Au fil des jours, les douleurs commençaient à s’intensifier. C’est alors que son fils l’emmena chez un dermatologue. Ce dernier surpris de ce fait a pris contact avec le médecin traumatologue qui l’a opérée. Et la seule réponse qu’il a reçue était que ce genre d’incidents survient souvent dans les blocs opératoires.

Cependant, inquiet, le traumatologue s’est déplacé chez sa patiente lui conseillant de refaire l’opération, puisque la première n’avait pas totalement réussi. Mais cette fois-ci, il l’a admise à l’hôpital Bouafi où il travaille officiellement.

Après quelques semaines de rétablissement, le fils a voulu consulter un traumatologue d’une autre clinique privée. Mais là, les choses allaient se compliquer. Les responsables de la clinique lui ont délivré un certificat médical attestant que les broches et plaques fixées sur le fémur de sa mère avaient déjà été utilisées sur un autre patient.

Le fils s’est alors adressé à la justice en déposant plainte en date du 7 avril et au ministère de la santé pour dénoncer cet acte chirurgical douteux.

A présent, l’inspection du ministère de la santé a diligenté une enquête pour savoir, d’abord, dans quelles circonstances le traumatologue se trouvait dans une clinique privée et ordonné ensuite une expertise sur la nature du matériel chirurgical utilisé.

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