Alors que les autorités espagnoles et marocaines annonçaient fin février l’ouverture de «Tarajal II», nouveau poste-frontière à Ceuta dédié uniquement au transit des femmes transportant des marchandises sur leur dos, les bousculades continuent à la frontière entre le royaume et l’enclave espagnole. Mercredi, le média local El Faro de Ceuta a fait état d’un nouvel indicent survenu à la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole.
Dans une vidéo longue de plus de quatre minutes, les images montrent des bousculades de marchands marocains, bloqués par les éléments de l’entreprise espagnole Proseguar, chargés de sécuriser et organiser le passage. La vidéo montre aussi le «chaos» dans les rues avoisinant l’une des deux frontières terrestres entre l’Afrique et l’Espagne.
Selon le média, «six porteurs ont dû être soignés à l’hôpital après les bousculades causées par l’affluence des porteurs qui tentaient d’accéder à Ceuta». «Un véritable enfer» quotidien auquel l’entreprise espagnole de sécurité Proseguar «a dû faire face seule».
Fin mars, le parquet de Tétouan avait ouvert une enquête après le décès de Souad Al-Khatib, une «femme-mulet» âgée d’à peine 22 ans, lors d’une bousculade survenue trois jours plus tôt à Ceuta, au niveau du poste-frontière Tarajal II.