A l’occasion de l’avènement du mois de Ramadan, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a adressé au souverain Mohammed VI un message de félicitations et de «vœux sincères».
Le président algérien «implore le Très-Haut de renouveler pareille occasion bénie dans les bienfaits et la bénédiction pour le souverain et son illustre famille, et pour le peuple marocain frère dans davantage de progrès, de prospérité et de bien-être».
Des vœux renouvelés à chaque occasion au souverain et au peuple marocain par le président algérien. Mais voilà: toujours est-il que ces vœux cachent des pratiques hostiles aux intérêts du Maroc. Alger a souvent agi à rebours de ce qu’elle dit, ou prétend défendre: les valeurs de bon voisinage, et de fraternité entre deux peuples frères unis par la communauté d’histoire et d’avenir.
Cette hostilité, traduite par le soutien direct et multiforme qu’Alger n’a eu de cesse d’apporter au mouvement du Polisario, s’est malheureusement exacerbée durant les 17 ans de règne du président Bouteflika.
Et puisqu’il s’agit ici de vœux, en voici un bien vrai: que cette occasion de spiritualité que constitue le mois de Ramadan puisse changer certains dirigeants algériens, les ramener à la raison et surtout à de bons sentiments envers les Marocains.