Nador West Med, situé sur la côte méditerranéenne, dans la zone de Bétoya (à 20 km de Nador), a trois objectifs: accélérer le développement économique de l’Oriental, renforcer le rôle maritime et portuaire du Maroc et assurer l’approvisionnement en produits énergétiques .
Du concret pour «Nador West Med». Le projet suscite un vif intérêt auprès d’entreprises nationales et internationales. Seize groupements viennent en effet de présenter leurs offres suite à l’appel international à candidature pour préqualification (lancé en novembre dernier) pour la réalisation des infrastructures de Nador West Med. Dès l’attribution de ce gigantesque marché, le démarrage des travaux interviendra à la fin du 1er semestre 2015, pour une durée de 48 à 60 mois.
Les postulants, dont beaucoup se sont constitués en groupements, sont originaires de plusieurs nationalités (Maroc, Belgique, Pays-Bas, Espagne, Chine, France, Portugal, Grèce, Turquie…). D’autres ont préféré présenter leur offre en solo. C’est le cas principalement des Chinois (dont CRIBPCE, Sinohydo & Shandong Harbour, China Harbour Engineering Company …) et des Coréens (comme Samsung C&T et Hyundai Engineering & Construction) compte tenu de leur importante taille. Les entreprises marocaines ont, pour leur part, formé des consortiums avec plusieurs homologues internationaux. Il s’agit notamment de Seprob, qui s’est associée avec l’émirati National Marine Dredging Company (Abu Dhabi), le grec (Athena) et aux entreprises marocaines Houar et Sintram pour présenter son offre.
Seprob a déjà à son actif plusieurs grands chantiers au Maroc dont le pont à haubans de Sidi Maârouf à Casablanca (cf. édition du 25 juillet 2014), la voie maritime de Zenata et le tronçon Ben Ahmed-Abi Jaâd de l’autoroute de Béni Mellal. L’entreprise est également engagée dans le projet de la marina de Casablanca. Parmi les références du tandem Houar-Sintram, figurent notamment l’autoroute Berrechid- Beni Mellal, un tronçon de l’autoroute Settat-Marrakech, une route au Sénégal… Somagec (qui compte Tanger-Med II parmi ses références) s’est constituée en groupement avec Boskalis International (Pays-Bas) et Drapor avec les portugais (Pesco et Somague) et le coréen Woongjin. Quant au groupe Bouygues et sa filiale BTP Bymaro, ils se sont associés à Saipem, branche ingénierie du groupe parapétrolier italien ENI.
Cet engouement des groupes internationaux n’a rien d’étonnant vu l’envergure du projet. En effet, le coût de cette première phase s’élève à 9,9 milliards de DH, selon les documents publiés dans le cadre de la loi de Finances 2015. Le financement sur fonds propres est estimé à 4,6 milliards de DH dont 2,24 milliards de DH supportés par l’État, un milliard par le Fonds Hassan II, 800 millions par l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) et 550 millions par l’Agence nationale des ports (ANP).
Le projet porte sur le développement d’un complexe industriel et portuaire intégré offrant des infrastructures en zone franche, une plateforme industrielle franche sur une superficie de 1.500 ha et une zone de développement du projet en dehors de la zone franche sur une superficie d’environ 2.500 ha. La première phase du projet sera constituée de 7,3 km de quais pour conteneurs (10 à 12 millions d’EVP), 5 postes d’hydrocarbures (40 à 50 millions de tonnes) et 320 mètres linéaires de quai à charbon (7 à 8 millions de tonnes). Nador West Med est composé d’un nouveau port en eau profonde doté de capacités importantes pour le transbordement des conteneurs, le développement d’un pôle énergétique (traitement, conditionnement, stockage des hydrocarbures et produits dérivés) et le traitement des produits vrac notamment le charbon. Le nouveau port a trois objectifs: accélérer le développement économique de l’Oriental, renforcer le rôle maritime et portuaire du Maroc et assurer l’approvisionnement en produits énergétiques.
La société Nador West Med (NWM), société marocaine de capitaux publics, est, pour rappel, chargée de la réalisation, du développement et de la gestion du complexe industrialo-portuaire «Nador West Med», situé sur la côte méditerranéenne, dans la zone de Bétoya, à environ 20 km de Nador. NWM a sollicité des prêts d’institutions financières internationales (BAD, BEI, Berd, Fades…) pour contribuer au financement de ce projet.
Les postulants, dont beaucoup se sont constitués en groupements, sont originaires de plusieurs nationalités (Maroc, Belgique, Pays-Bas, Espagne, Chine, France, Portugal, Grèce, Turquie…). D’autres ont préféré présenter leur offre en solo. C’est le cas principalement des Chinois (dont CRIBPCE, Sinohydo & Shandong Harbour, China Harbour Engineering Company …) et des Coréens (comme Samsung C&T et Hyundai Engineering & Construction) compte tenu de leur importante taille. Les entreprises marocaines ont, pour leur part, formé des consortiums avec plusieurs homologues internationaux. Il s’agit notamment de Seprob, qui s’est associée avec l’émirati National Marine Dredging Company (Abu Dhabi), le grec (Athena) et aux entreprises marocaines Houar et Sintram pour présenter son offre.
Seprob a déjà à son actif plusieurs grands chantiers au Maroc dont le pont à haubans de Sidi Maârouf à Casablanca (cf. édition du 25 juillet 2014), la voie maritime de Zenata et le tronçon Ben Ahmed-Abi Jaâd de l’autoroute de Béni Mellal. L’entreprise est également engagée dans le projet de la marina de Casablanca. Parmi les références du tandem Houar-Sintram, figurent notamment l’autoroute Berrechid- Beni Mellal, un tronçon de l’autoroute Settat-Marrakech, une route au Sénégal… Somagec (qui compte Tanger-Med II parmi ses références) s’est constituée en groupement avec Boskalis International (Pays-Bas) et Drapor avec les portugais (Pesco et Somague) et le coréen Woongjin. Quant au groupe Bouygues et sa filiale BTP Bymaro, ils se sont associés à Saipem, branche ingénierie du groupe parapétrolier italien ENI.
Cet engouement des groupes internationaux n’a rien d’étonnant vu l’envergure du projet. En effet, le coût de cette première phase s’élève à 9,9 milliards de DH, selon les documents publiés dans le cadre de la loi de Finances 2015. Le financement sur fonds propres est estimé à 4,6 milliards de DH dont 2,24 milliards de DH supportés par l’État, un milliard par le Fonds Hassan II, 800 millions par l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) et 550 millions par l’Agence nationale des ports (ANP).
Le projet porte sur le développement d’un complexe industriel et portuaire intégré offrant des infrastructures en zone franche, une plateforme industrielle franche sur une superficie de 1.500 ha et une zone de développement du projet en dehors de la zone franche sur une superficie d’environ 2.500 ha. La première phase du projet sera constituée de 7,3 km de quais pour conteneurs (10 à 12 millions d’EVP), 5 postes d’hydrocarbures (40 à 50 millions de tonnes) et 320 mètres linéaires de quai à charbon (7 à 8 millions de tonnes). Nador West Med est composé d’un nouveau port en eau profonde doté de capacités importantes pour le transbordement des conteneurs, le développement d’un pôle énergétique (traitement, conditionnement, stockage des hydrocarbures et produits dérivés) et le traitement des produits vrac notamment le charbon. Le nouveau port a trois objectifs: accélérer le développement économique de l’Oriental, renforcer le rôle maritime et portuaire du Maroc et assurer l’approvisionnement en produits énergétiques.
La société Nador West Med (NWM), société marocaine de capitaux publics, est, pour rappel, chargée de la réalisation, du développement et de la gestion du complexe industrialo-portuaire «Nador West Med», situé sur la côte méditerranéenne, dans la zone de Bétoya, à environ 20 km de Nador. NWM a sollicité des prêts d’institutions financières internationales (BAD, BEI, Berd, Fades…) pour contribuer au financement de ce projet.