Encore un nouvel incident qui éclabousse le corps de la police. Cette fois, le protagoniste est un élément de «Soukour» de Fès qui a rejoint son poste à la préfecture de police en état d’ivresse avancé.
La publication arabophone Al Massae dans son premier numéro de cette nouvelle année 2015 se fait l’écho de l’arrestation à Fès d’un éléments des « Soukour » pour ébriété manifeste lors de l’exercice de ses fonctions, faisant savoir que le policier a été appréhendé par les éléments de la police judiciaire de peur qu’il n’utilise son arme de service. Selon le journal, les éléments de la PJ ont interpelé, début de semaine courante sur instruction du parquet général, un membre de la brigade des «Soukour» relevant de la préfecture de police de Fès pour ivresse manifeste. Et le journal de préciser que l’incident remonte à lundi lorsque l’état du policier a suscité la colère de ses collègues qui se sont vus contraints d’aviser leurs supérieurs de cet écart. En effet, poursuit Al Massae, l’état d’ivresse avancé du mis en cause lui a fait perdre tout contrôle en ce sens qu’il s’est mis à lancer des propos indécents avant que les éléments de la PJ ne se précipitent pour le neutraliser. Il a été placé en garde à vue sur instruction du parquet général avant de le déférer au tribunal en état d’arrestation d’où il a été transféré à la prison locale de Ain Kadous, fait savoir le quotidien.
A en croire le journal, le policier aurait délibérément rejoint son poste de travail en état d’ébriété dans le cadre de «règlement de compte» avec ses supérieurs hiérarchiques de la brigade. Le prévenu a été traduit en justice mardi pour ivresse manifeste lors de l’exercice de ses fonctions, port d’arme de fonction, menace de la sécurité d’autrui et outrage aux fonctionnaires lors de l’exercice de leurs fonctions. L’examen de cette affaire a été reporté au 6 janvier courant. Des sources citées par le journal ont indiqué que la DGSN a ouvert une enquête interne en vue d’élucider les contours de cette affaire pour le moins «étrange» et qui aura de graves répercussions comme ce fut le cas à Belaksiri lorsqu’un policier a fait usage de son arme de service tuant plusieurs de ses collègues.