Alors que les opérations ont repris à l’aube pour retrouver les frères Kouachi, une opération des forces spéciales est en cours autour de Dammartin-en-Goële, au nord-est de Paris. Le secteur est entièrement quadrillé par policiers et gendarmes. Des négociations seraient en cours.
Tireurs d’élite sur les toits, hélicoptères en vol stationnaire, salariés calfeutrés: la zone industrielle de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où les auteurs présumés de l’attaque contre Charlie Hebdo se sont retranchés est vendredi en état de siège. Un contact téléphonique entre les preneurs d’otage et les forces de l’ordre aurait été établi. Au cours de cet échange, les frères Kouachi auraient affirmé leur volonté de « mourir en martyrs », selon le député UMP de la 7e circonscription de Seine-et-Marne Yves Albarello. France 2 affirme que le suspect de la fusillade de Montrouge et les frères Kouachi se connaîtraient. Une source du renseignement intérieur a confirmé aux médias qu’ils étaient bien «en contact».
Le propriétaire de la Clio grise dérobée par les deux terroristes mercredi matin après l’attaque de Charlie Hebdo a déclaré à la presse: «Ils étaient en tenues paramilitaires et avec leurs armes à la main, très calmes, très sereins, très professionnels, pas énervés. Ils ont jamais couru ni élevé la voix. Ils n’étaient pas transpirants. Il donnaient l’impression d’être en opération. A ce moment-là ils n’étaient pas cagoulés […] Des gens qui avaient l’habitude du maniement des armes et qui n’avaient pas peur mais très déterminés. La simple chose qu’il m’ont dite en partant: « si les médias te posent une question tu n’as qu’à dire que c’est Al Qaïda Yémen ».