Les salons de massages sexuels fleurissent dans les quartiers de Rabat

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Bientôt, certains quartiers de Rabat n’auront rien à envier à ceux de Bangkok ou d’autres villes asiatiques où la prostitution et le tourisme sexuel battent leur plein.

 Ainsi à l’Agdal, à Hay Riad et au quartier de Hassan plusieurs immeubles voient fleurir sur les paliers de leurs étages au milieu des familles de supposées enseignes d’esthétique et de massage mais qui en fait abritent des lieux pour l’exercice du plus vieux métier du monde : la prostitution. Comme dans les maisons closes, des filles attendent à l’accueil pour conduire le client dans des pièces aménagées où les prostituées proposent leur service discrètement contre un supplément. En fait, le massage n’est qu’une entrée en matière qui se termine confie une travailleuse dans un centre de ce genre, leur permet de vivre confortablement avec des recettes qui peuvent avoisiner les 2000 dh par jour. Le client étant appelé à payer à l’entrée à la caisse le montant de 300 dh pour les 45 mn de massage et à verser directement entre 200 et 500 dh pour le volet sexuel de la prestation.  Une fois pris en charge et son choix porté sur une fille, le client est soumis à un massage excitant et improvisé qui n’a rien de professionnel pour se voir aussitôt proposer  » les soins particuliers » dont il devra s’acquitter par avance.

Echappant à tout contrôle et ne disposant parfois d’aucune autorisation pour exercer, ces salons ont poussé comme des champignons et provoqué le déménagement de familles entières ne supportant plus que leurs immeubles deviennent des lieux de débauche fréquentés à longueur de journée par une clientèle brouillante et vulgaire composée de nationaux et de touristes étrangers qui se recommandent ce genre d’adresses.

Malgré les plaintes qui s’entassent sur les bureaux des autorités locales compétentes, le manège ne cesse de prendre de l’ampleur pour nuire à l’image de la capitale tout entière.

Un précédent article paru sur actu-maroc qui avait tiré la sonnette d’alarme sur ce phénomène et traitant du quartier de l’Agdal en particulier n’a pas provoqué de décision tranchante de la part de ces mêmes autorités pour limiter la casse. Il reste à espérer que cette information sera partagée à large échelle par nos lecteurs sur les réseaux sociaux pour inciter les responsables à passer enfin à l’offensive.

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