Une Espagnole soupçonnée de vouloir rejoindre son mari jihadiste à l’E.I

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Une Espagnole récemment arrivée au Maroc est soupçonnée de vouloir rejoindre son mari jihadiste à l’E.I en Syrie. Actuellement logée chez sa belle-famille, la femme ainsi que ses deux enfants sont suivis de près par les autorités espagnoles.

Originaire de Alicante, au sud-est de l’Espagne, Dolores H. – 34 ans- est arrivée au Maroc il y a deux ou trois mois en compagnie de ses deux enfants âgés de 3 et 11 ans. Les autorités espagnoles la suspectent de vouloir rejoindre son mari, Mohamed B., parti dans les rangs de l’Etat islamique (EI), selon le site La Verdad.

D’après les confidences à la presse de sources proches du dossier, la jeune dame avait été retenue à la frontière de Ceuta par les agents de la Garde civile. Elle était en effet accompagnée par une femme de 24 ans tout de noir vêtue et portant un hijab, qui l’aidait à porter ses bagages. Les soupçonnant d’être liées à des salafistes, la police les a gardées retenues pendant plusieurs heures avant de permettre à Dolores d’entrer au Maroc.

Actuellement, elle séjourne chez ses beaux-parents. Selon les enquêteurs, la jeune espagnole a l’habitude de voyager au Maroc où elle a cherché à scolariser ses fils à l’école espagnole de Tétouan l’an dernier, mais sans succès.

Surveillée de près

Les autorités espagnoles ont dévoilé cette affaire au grand jour en début de semaine se disant préoccupées de l’enrôlement jihadiste de plus en plus fréquent des femmes espagnoles converties à l’islam. Avant le départ de son mari, Dolorès vivait une vie familiale « paisible » dans sa ville natale. Mohamed B. avait acquis une propriété à Alicante où logeait la famille. L’homme gagnait sa vie en dirigeant un parloir. Parallèlement, il vendait des voyages sur le net, notamment vers la Mecque. Selon la police, le MRE avait de nombreux contacts « remarquables » dans le monde arabe grâce à cette activité.

D’après la même source, les résultats de l’enquête menée ont montré qu’il est parti « précipitamment » de la région, laissant derrière lui des amendes à la circulation, ainsi que des dettes à la sécurité sociale d’environ 300 euros. La police affirme qu’après Alicante, l’homme a été à Ceuta, puis au Maroc. Mais à partir de là, plus aucune trace de lui. Aujourd’hui sa femme est surveillée de près par les autorités espagnoles. Car si Madrid redoute le départ de ses ressortissants pour l’EI, il craint encore plus leurs retours.

Au Maroc, l’affaire ne fait pas de bruit pour l’instant. Toutefois, le royaume mène avec beaucoup de ferveur son plan anti-terroriste. Actuellement la police traque sans relâche les potentiels terroristes. D’ailleurs le mois dernier, quatre présumés terroristes français ont comparu devant la justice marocaine.

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