Un homme accusé d’avoir tué sa femme et les deux sœurs de celles-ci, avant de manger leur corps, vient d’être remis en liberté en Roumanie. Ce garagiste a fait valoir que s’il était maintenu en prison jusqu’à son procès, cela risquait de le ruiner.
Le cannibale est désormais libre de ses mouvements. Le Daily Mail rapporte l’hallucinante histoire de Vasile Lavric, cet homme accusé de cannibalisme en Roumanie, dont la justice vient d’ordonner la remise en liberté dans l’attente de son procès.
Le sexagénaire avait été interpellé en avril dernier pour les meurtres de trois femmes : son épouse de 18 ans Nicoleta, portée disparue en 2005, la plus jeune sœur de celle-ci, Ramona, qui s’était à son tour volatilisée deux mois plus tard, mais aussi dès 1995 une autre sœur, Iuliana, avec qui il aurait également entretenu une liaison.
Pas de bracelet électronique
Pendant toutes ces années, la justice avait eu des soupçons mais, face à l’absence de cadavre, elle n’avait pas inquiété Vasile Lavric. Ce n’est qu’après le lancement d’investigations plus poussées que des ossements ont été déterrés dans son jardin en début d’année, et que les enquêteurs ont affirmé détenir des preuves selon lesquelles certains restes auraient été cuits et mangés. D’où le surnom de « mangeur de femmes » attribué par la presse au présumé tueur en série.
Pour obtenir sa remise en liberté, Vasile Lavric a fait valoir que son garage automobile risquait la faillite s’il était maintenu en détention jusqu’à son procès. L’affaire ayant déjà beaucoup traîné, et les investigations ayant été bâclées, la justice a été contrainte d’accepter sa demande, explique le Daily Mail. Le quotidien souligne que la Roumanie n’étant pas encore passée au bracelet électronique, l’homme peut désormais circuler comme il le souhaite : les policiers doivent chaque jour se déplacer à son domicile de Radauti (nord-est du pays) pour vérifier qu’il s’y trouve bien.