Le père du ministre El Guerrouj cité dans un scandale immobilier à Saidia

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Le père du ministre Abdelâdim El Guerrouj autrait bénéficié de la cession d’un lot de terrain public, plus de 8000 m2, à Saïdia, pour la modique somme de 200 dh le m2 alors que son prix sur le marché dépasserait les 5000 dh le m2. Une ONG de défense des biens publics a demandé, , dans une lettre au ministre des Finances, d’annuler l’opération de vente qu’elle estime « illégale ».

Le ministre Abdelâdim El Guerrouj est, de nouveau, dans le viseur. Contrairement à la fameuse affaire du chocolat, cette fois il n’est impliqué que de manière indirecte. Son père aurait acquis, à Saidia, un lot de terrain de 8243 m2 appartenant à l’Etat, dans des « conditions peu transparentes », accuse une l’Instance nationale de protection des biens publics au Maroc.

L’ONG a soumis le dossier au ministre des Finances

L’association précise dans une correspondance adressée à Mohamed Boussaid, que l’opération de cession a été entachée d’irrégularités. Et de citer l’exemple d la commune urbaine de Berkane qui n’en a pas été avisé, comme l’exige la loi. Fait d’autant plus étonnant que la commune projetait de réserver le terrain à la construction d’un complexe administratif, lit-on dans cette lettre.

L’association a dénoncé, également, le coût très modeste de la cession. La société du père du ministre délégué à la Formation professionnelle n’a payé que 200 dh le m2 alors que sur le marché il dépasse les 5000 dh. L’ONG estime que ce « prix symbolique » a fait perdre à l’Etat des centaines de milliers de dirhams tirés des taxes sur la vente.

Juger les responsables

Les griefs de l’Instance nationale de protection des biens publics au Maroc ne s’arrêtent pas là. Elle pointe du doigt la « complaisance » dont aurait bénéficié le père d’Abdelâdim El Guerrouj au sein des délégations du ministère des Finances dns la région de l’Oriental pour la conclusion de la cession.

L’ONG conclut sa missive en demandant à l’argentier du royaume d’annuler l’opération de vente et de poursuivre les responsables devant la justice sous l’accusation de dilapidation de deniers publics. Avant même que n’éclate cette affaire, Mohamed Boussaid avait déjà limogé son délégué à Berkane. Un geste pour calmer la protestation de la société civile à Berkane, hostile à la « mafia de l’immobilier ».

Cette affaire s’ajoute aux récentes accusations d’un élu du PJD à la mairie de Casablanca portées à l’encontre d’une société, dirigée par le frère du ministre des Finances, qui aurait bénéficié de projets sans respecter les lois de l’appel d’offres.

Source:yabiladi

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