Une Marocaine et son enfant meurent dans l’effondrement d’une maison

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Une mère et son fils de 3 ans ont été retrouvés morts lundi soir par les sapeurs-pompiers dans les décombres de leur maison effondrée, dans un quartier populaire de Lille, près de quatre heures après le sinistre. Le drame s’est produit lundi soir.

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Une mère et son fils de 3 ans ont été retrouvés morts par les sapeurs-pompiers dans les décombres de leur maison effondrée, dans un quartier populaire de Lille, près de quatre heures après le sinistre. « Ils sont tous les deux décédés », a déclaré à la presse le colonel Frédéric Delcroix, chef des secours secours sur place, qui ont déblayé minutieusement les gravats, à l’aide de pelles et de seaux. Cette maison d’un étage, avec un ancien café-restaurant au rez-de-chaussée, située à un angle de rue dans le quartier populaire de Fives, à la périphérie de Lille, qui s’est effondrée vers 18H30, était habitée depuis un mois par une Marocaine d’une trentaine d’années et son enfant de trois ans.

Une soixantaine de sapeurs-pompiers ont été envoyés sur place. Les corps des deux victimes ont été localisés vers 22H30 après quatre heures de recherches. Ils ont été retirés vers minuit des décombres, a-t-on appris mardi matin auprès du Codis du Nord. Aucune autre victime n’a été découverte  Selon les témoignages et appels au secours, aucune explosion n’a été entendue avant ni au moment de l’effondrement de cette maison. Le bâtiment s’est entièrement effondré, seules des poutres métalliques servant d’étais restaient debout. « Il n’y a pas de gaz et il n’y a pas d’explosion », a indiqué M. Delcroix, qui avait évoqué la « vétusté » du bâtiment, lors des opérations de recherche.

« Ma tante habitait là depuis un mois avec son petit », a déclaré à l’AFP Mohamed Bouraki, neveu du propriétaire qui est le père de l’enfant, actuellement en déplacement au Maroc. « La porte était entrouverte. Elle la laissait souvent entrouverte pour que le petit puisse jouer dehors », a-t-il expliqué avant la découverte des corps, s’accrochant alors encore à une « lueur d’espoir ».  « J’étais chez moi devant la télé et j’ai entendu comme un camion qui renversait des cailloux », a déclaré à la presse Myriam Smaali, une voisine qui habite juste en face de l’immeuble sinistré.


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