Les services de la gendarmerie royale de la province d’Al Haouz ont mis fin, la semaine dernière, aux activités d’un réseau spécialisé dans la production de films pornographiques.
Les services de la gendarmerie royale de la province d’Al Haouz ont démantelé, la semaine dernière, un réseau spécialisé dans le tournage de films X, un réseau impliquant des Marocains et dirigé par un ressortissant français propriétaire d’un hôtel et professionnel de l’industrie pornographique.
C’est ce que rapporte Al Massae dans son édition de ce jeudi 25 septembre. A en croire le quotidien, le démantèlement de ce réseau est intervenu suite à une plainte déposée par un ressortissant français, propriétaire d’un hôtel à Tameslouht, auprès des gendarmes de ce village situé au sud de Marrakech. Le plaignant accusait son chauffeur particulier de l’avoir enlevé et lui avoir confisqué sa voiture. Des accusations suite auxquelles une enquête a été ouverte par la police judiciaire qui a auditionné l’employé. Ce dernier a nié les faits que lui étaient reprochés, affirmant qu’il s’agissait d’une calomnie s’inscrivant dans le cadre d’un règlement de comptes orchestré contre lui par son employeur. Le chauffeur a en effet affirmé avoir refusé de poser nu pour le compte de son patron et de jouer dans les films X que celui-ci tourne à Marrakech.
Au fil des auditions, les propos du chauffeur se sont confirmés. Il n’avait ni kidnappé son employeur ni volé sa voiture. Le témoignage d’un employé de l’hôtel est par ailleurs venu appuyer ce constat. Alors que les deux hommes étaient tous deux placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête, le propriétaire de l’hôtel a fini par avouer qu’il tournait des films pornographiques, avant de montrer aux enquêteurs des extraits de son « œuvre » mettant en scènes des filles en pleins ébats sexuels. Depuis quelques années, des maisons d’hôtes à Marrakech et dans la région sont devenus des lieux de tournage de films X. Les producteurs du genre profitent de l’ambiance typique qui règnent dans ces endroits, de l’architecture, du cadre et, surtout, d’un manque de contrôle, pour les transformer en alcôves abritant des scènes hot dans des décors orientalistes.