Le Roi Mohammed VI tient, aujourd’hui, plus que jamais à une Union maghrébine forte prenant appui sur des relations bilatérales solides et des projets économiques inclusifs. Pour lui, la situation a atteint un seuil que le citoyen maghrébin ne comprend ni n’accepte.
« Sur le plan maghrébin, Nous réaffirmons Notre détermination à construire une Union forte prenant appui sur des relations bilatérales solides et des projets économiques inclusifs », a souligné le Souverain dans le discours du Trône, mercredi 30 juillet. Mohammed VI s’est dit « convaincu que le désaccord n’est pas une fatalité incontournable, c’est même quelque chose de normal dans tous les regroupements ». Il a cité l’exemple de l’Union européenne qui « a toujours connu des différends entre ses membres, mais sans que ces divergences ne finissent en rupture ». « Or ce qui est regrettable, a relevé le Souverain, c’est de persister à entretenir le désaccord pour enrayer la marche de l’Union maghrébine ».
Le Roi a indiqué que quelle que soit la portée de ce différend, cela ne saurait justifier par exemple la persistance de la fermeture des frontières, notant que la situation a atteint un seuil que le citoyen maghrébin ne comprend ni n’accepte.
Le Souverain a rappelé que le Maroc n’a cessé d’appeler, depuis plus de six ans, à la recherche d’une issue à cette « situation étrange », précisant que toutes les initiatives marocaines responsables se heurtent à « une intransigeance et un refus systématique, qui vont à contre-courant de la logique de l’Histoire et de la légalité, et qui contreviennent aux droits de nos peuples en matière d’échange et d’interaction humaine et d’ouverture économique ».
(MAP)