Le yacht royal contrôlé par la Guardia civil près de Sebta

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dos-reyesAlors qu’il se trouvait dans les eaux territoriales de Sebta, le yacht royal a été contrôlé par des membres de la Guardia civil espagnole. A bord, se trouvait le roi Mohammed VI himself.

Les faits remontent au 7 août dernier. Lors d’une excursion, le yacht royal s’est retrouvé dans les eaux territoriales de l’enclave espagnole de Sebta. L’ayant aperçu,  une unité de garde-côtes espagnols appartenant à la Guardia civil intervient pour le contrôler.

Mal leur en a vraisemblablement pris puisque à bord, se trouvait le roi Mohammed VI en personne. Ne l’ayant pas reconnu au début, l’unité en question n’a pas tardé à rebrousser chemin, un de ses membres ayant finalement identifié le souverain.

Un coup de fil à Felipe VI

L’histoire ne s’est pas arrêtée là puisqu’entre-temps, le roi a appelé le souverain espagnol Felipe VI qui a rapporté les faits au ministre espagnol de l’Intérieur,  Jorge Fernandez Diaz. « Ce dernier a contacté le représentant du gouvernement à Sebta et, ensemble, ils ont mis en place un plan pour rattraper une éventuelle offense qu’aurait ressenti le souverain marocain », lit-on dans les colonnes du quotidien ibérique El Mundo qui relate, avec force détails, l’incident. Avec en particulier des explications données au ministre marocain de l’Intérieur, Mohamed Hassad.

Les autorités espagnoles étaient au courant.

Une heure et demie après l’incident, le chef de la commanderie de la Guardia Civil, le lieutenant colonel Andres Lopez, a rejoint avec d’autres officiels le yacht royal et s’est excusé du « malentendu ». Et pour cause, les autorités espagnoles savaient que le bateau royal allait entrer dans les eaux territoriales de Sebta mais ont manqué d’en avertir la Guardia civil locale.

La visite a mis fin à ce qui aurait bien pu être un début de crise diplomatique. D’autant que ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit. En juin 2010, rappelle El Mundo, et alors que le roi se trouvait à Al Hoceima, les autorités marocaines avaient demandé à leur contrepartie espagnole de suspendre le contrôle aérien (par hélicoptère) au-dessus de l’île espagnole d’el Penon. Une demande à laquelle les Espagnols avaient certes accédé…mais qu’elles avaient tardé à appliquer.

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