Fervente partisane du sionisme messianique, une politicienne israélienne a qualifié les Palestiniens dans leur ensemble de « terroristes » et appelle au meurtre des mères palestiniennes.
Fervente partisane du sionisme messianique, une politicienne et parlementaire israélienne a qualifié les Palestiniens dans leur ensemble de « terroristes », allant jusqu’à déclarer que tous les Palestiniens sont des ennemis d’Israël et doivent être tués, avant de s’acharner particulièrement sur les mères palestiniennes dont le sort serait une morte atroce au même titre que leurs fils. Ayelet Shaked, du parti ultra-nationaliste Jewish Home, est accusé d’incitation au génocide des Palestiniens puis de toutes les mères palestiniennes qui donnent naissance à des « petits serpents ».
La députée avait posté sur Facebook un extrait d’écrits d’un journaliste israélien disant que « les mères des martyrs » devaient également être massacrées. « Elles doivent périr et leurs maisons doivent être réduites en cendre de telle sorte qu’elles ne puissent plus abriter de terroristes, elles sont toutes des ennemies, et leur sang devrait être sur nos mains. C’est aussi valable pour les mères des terroristes morts ». Les propos relayés n’ont pas manqué d’indigner la communauté internationale. La porte-parole de la députée confirme que l’extrait avait bien été posté mais dément que l’élue ait incité à la violence. « La députée Shaked condamne les violences de tout type « , rapporte sa porte-parole.
A noter que l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens avait récemment affirmé que les femmes et les enfants constituaient les trois-quarts des pertes civiles palestiniennes causées par les raids israéliens sur la région assiégée. Le centre palestinien pour les droits de l’homme, basé à Gaza, confirme quant à lui que les civils représenteraient ainsi plus de 80 % des victimes de l’offensive israélienne. A l’heure actuelle, 24 Palestiniens ont perdu la vie, dont trois adolescents et un bébé, depuis le début de l’offensive terrestre, ce vendredi. Ce qui porte à 265 le nombre de palestinens tués depuis le début des attaques israéliens.