Nouvelle victime à Casablanca amputé au tcharmil ramadanesque

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Sans-titre-2Photo non contractuelle

Le quartier populaire Sidi Bernoussi à Casablanca a été le théâtre, en une semaine, d’un deuxième homicide. Le « Tramdine » est pointé du doigt.

Casablanca vit au rythme d’un Ramadan chaud, surtout dans les quartiers populaires où se concentrent les célèbres marchés de la métropole. Rien qu’au quartier Bernoussi, deux meurtres ont été commis en l’espace d’une seule semaine. Selon Al Massae, dans son édition de ce 9 juillet, ce deuxième meurtre a eu lieu, lundi, à quelques minutes de la rupture du jeûne. Tout est parti, au quartier Mansour, suite à une prise de bec entre deux jeunes hommes dont un repris de justice. La victime a été poignardée au coeur et tous les efforts des urgentistes de l’hôpital Mansour qui se trouve à quelques mètres ont été vains.

Selon toujours Al Massae, le présumé meurtrier a pu prendre la fuite. Il a quitté, il y a six ans, la prison après avoir purgé une peine de près de 20 ans pour l’assassinat d’un homme de confession juive. Quant à la victime, elle n’aurait fait que conseiller son rival d’arrêter de proférer des mots obscènes dans le quartier. Cet assassinat a plongé de nouveau les habitants de Bernoussi dans une grande stupeur. Plusieurs centaines d’entre eux se sont rendus sur le lieu du crime pour dénoncer le climat d’insécurité qui règne sur leur quartier depuis le début de ce mois de Ramadan.

Assabah s’est intéressé aussi à ce nouveau drame affirmant que le « Tramdine » y était pour beaucoup. Le quotidien affirme que des dizaines de citoyens, fortement attristés, avaient assisté à la longue agonie de la victime qui nageait dans une marre de sang en attendant les secours. Quelques volontaires ont fini par le porter et le conduire vers le service des urgences de l’hôpital. Mais il était trop tard. Assabah fait savoir que les témoins de la scène ont manifesté leur mécontentement vis-à-vis des secours qui ont tardé à arriver sur place, mais aussi de l’effectif policier réduit dépêché sur les lieux pour les besoins de l’enquête préliminaire. Les Marocains ont une longue et triste histoire avec ce genre de crimes qui sont mis sur le compte du « Tramdine ». Sauf que cette année, et pas qu’à Casablanca, les forfaits commis en plein jour dépassent l’entendement et n’épargnent presque aucune ville.

Source:Le360

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