L’association SimSim vient tout juste de lancer la version pilote de Nouabook.ma. Le site permet aux citoyens marocains de poser des questions à leurs députés.
C’est la première initiative du genre. De jeunes Marocains viennent tout juste de mettre en œuvre un moyen pour rapprocher les citoyens des députés en lançant Nouabook.ma mardi 24 juin. Cela, à travers un site qui propose de réceptionner les questions des citoyens pour ensuite les transmettre aux membres de l’hémicycle.
Le jour du lancement, une quinzaine de députés se sont prêtés au jeu, parmi lesquels Anass Doukkali, jeune député du PPS, ou encore Mehdi Bensaid, du groupe parlementaire du PAM. Hind Kabaj, la présidente de l’association SimSim, initiatrice du projet, promet que « d’ici la rentrée parlementaire, nous intégrerons l’ensemble des députés ». Et de préciser : « ce n’est que la version d’essai qui vient d’être lancée afin que les utilisateurs puissent se familiariser avec l’interface du site. »
Comment ça marche ?
Le procédé est simple. Les internautes n’auront qu’à poster leurs questions sur le site Nouabook. La possibilité est donnée aux utilisateurs de noter également les autres questions des participants. Le site se charge ensuite de délivrer le message au destinataire (par téléphone, email, réseaux sociaux, etc.). Le parlementaire pourra répondre en fonction des moyens disponibles, que cela soit via un enregistrement audio, vidéo ou par écrit.
Pour le moment, au Maroc, aucun autre site n’offre véritablement la possibilité de poser directement des questions à son député. Il existait déjà le site Obsmap.net , soutenu par l’association Jeunes pour Jeunes, qui proposait de suivre l’action parlementaire. Mais le portail, faiblement réactualisé, n’est que très peu réactif.
A l’étranger, d’autres sites de veille parlementaire ont vu le jour. En Tunisie, Marsad.tn propose un suivi régulier des travaux de l’Assemblée constituante, dont notamment l’élaboration de la constitution ou encore la rédaction des textes fixant les dates des prochaines élections législatives et présidentielles. L’initiative s’inspire directement de ParliamentWatch qui, lui, est un site allemand.