La police judiciaire mène une enquête à propos d’un scandale sexuel dans lequel serait impliqué le président d’une commune rurale relevant de la province de Khémissat, pour des orgies organisées avec des jeunes filles mineures.
Les scandales sexuels ne cessent de revenir sur le devant de la scène, interpellant régulièrement la société civile qui, depuis plus d’une année, est descendue à plusieurs reprises pour manifester son inquiétude et sa colère contre la dépravation et la violence sexuelles qui prennent pour proie, notamment, des mineurs. Car les victimes de ce nouveau scandale, impliquant le président de la commune rurale Ait Yadine relevant de la province Khémissat, sont bel et bien des jeunes filles mineures que l’élu communal avait, selon les accusations portées contre lui, pour habitude de recueillir dans sa voiture de service pour les emmener chez lui. L’homme utilisait donc un véhicule de fonction pour transporter ses victimes : des jeunes filles avec lesquelles il s’adonnait à des orgies sexuelles, à son domicile. Son sordide manège a cependant été repéré par un conseiller de ladite commune de qui a entrepris de le filmer, alors qu’il tenait des propos pour le moins compromettants. Selon l’édition d’Assabah datée de ce samedi 17 mai, une enquête a été ouverte par la police judiciaire.
Le monde à l’envers
Assabah rapporte que la vidéo montre ledit président de la commune évoquant, avec un délégué du ministère de la Justice, les orgies abondamment arrosées d’alcool. Le conseiller en question est lui-même accusé d’avoir participé à l’organisation de ces orgies avec l’aide d’une libraire qui, tombée amoureuse de lui, a quitté son travail pour l’aider. L’ancienne libraire s’est ainsi métamorphosée en mère maquerelle pour assister son amant en jetant son dévolu sur des jeunes filles dans la fleur de l’âge qu’elle attirait et livrait comme du bétail à la résidence du président de la commune. Le comble? C’est ce dernier lui-même qui, prenant les devants, est allé déposer plainte contre l’auteur de la vidéo, l’accusant de l’avoir filmé pour le faire chanter. L’enquête de police ouverte depuis se penchera cependant sur lui. Pour être le plaignant, il n’en reste pas moins l’auteur des propos enregistrés par l’improvisé cinéaste.
Le principal concerné étant un élu communal, la question du règlement de compte n’a bien entendu pas manqué d’être mise sur le tapis. L’entourage proche du président de la commune accusent ainsi certains, et en l’occurrence le conseiller communal, de vouloir jeter le discrédit sur lui en salissant sa réputation pour, ce faisant, affaiblir sa cote de popularité. Restent les images et les mots volés par la caméra. Et cette question qui taraude chacun: comment redonner espoir et perspectives à ces jeunes filles si promptes à tomber dans les filets de pervers qui brisent leur innocence et les embarquent sur des voies dévastatrices?