Insolite : chanter en se masturbant

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Pour faire le buzz, le trio féminin du groupe ADAM ont eu la bonne idée de se filmer en train de chanter, assises sur une vibromasseur…

Après l’expérience de la lecture, où il a été demandé à des femmes de lire sous vibromasseur, voici que les chanteuses d’Electro Adam s’y mettent en tournant un clip où elles chantent avec un sex toy sous leurs vêtements. La vidéo fait un tabac: plus de 3,5 millions de vues sur Youtube en 4 jours!

A quoi ça rime? Bon, nous n’avons pas trouvé de réponse à cette question, et Dieu sait si on l’a tournée et retournée dans notre tête! Enfin, quoi, on ne va pas passer tant de temps à «étudier» l’orgasme féminin comme ça, sans raison, pour faire mumuse. Et des femmes de se laisser embrigader dans cette fête au voyeurisme sournois qui les met de plus en spectacle comme des bêtes curieuses, d’étranges créatures dont on ne sait pas tout. Bon, mesdames, mesdemoiselles, savez-vous faire deux choses en même temps? Non, non, pas enfiler vos chaussures tout en changeant le lange de bébé, pas vous coiffer tout en l’allaitant, le biberon coincé sous le menton, pas faire les courses tout en continuant de travailler, le téléphone entre l’épaule et l’oreille, pas gérer le stress du boulot et des collègues et celui que vous inflige en même temps la nounou qui préfère le dernier feuilleton mexicain en darija à votre chérubin dont elle s’occupe, entre deux drames latinos, en pensant d’ailleurs au sien et on n’est pas sorti de l’auberge. Non. Mesdames, mesdemoiselles, non: ce qu’on vous demande, c’est si vous savez lire ou chanter et jouir en même temps. C’est la nouvelle mode, apparemment. Après l’expérience de la lecture où il a été demandé à des femmes de lire sous vibromasseur, voici que les chanteuses  du groupe Electro Adam s’y mettent aussi et tournent un clip où elles chantent avec un sex toy sous leurs robes.

adam2-659x354 adam3-659x354« Adam nous montre que sexualité ne rime pas forcément avec vulgarité», peut-on lire dans le Huffington psot. Certes. Qui a parlé de vulgarité? Qui a dit que la sexualité était synonyme de vulgarité?

Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. Nos fameuses liseuses n’étaient pas vulgaires non plus. Le titre de l’expérience, intéressant, d’ailleurs: « Hysterical literature », un titre non dénué non plus de préjugés.

On vous renvoie à l’adjectif soigneusement choisi pour nommer ladite expérience mettant en scène plusieurs femmes et subdivisée donc en plusieurs « sessions ». Oui, des « sessions », il faut bien un peu de pseudo jargon pour nous détourner de la vacuité de la démarche. Des sessions avec des cobayes et, comme dans «I comme Icare», c’est à qui résistera le plus longtemps.

Moins violent, sans doute, physiquement du moins.

Moins barbare? Pas sûr. Mais… Le but de ces expériences? Montrer jusqu’à quel point les femmes peuvent contrôler leurs pulsions quand elles sont prises par le désir?

Faire plaisir aux hommes en mettant en spectacle ces femmes lisant pour, petit à petit, bégayer, s’essouffler, crier? «Plaisir assuré », nous dit-on. Pour qui?

Eclairez-nous, on ne comprend pas! Ah, monsieur Nietzsche, si vous saviez la profondeur des abîmes dans lesquelles a sombré le dernier homme!

Bonus : lire en se masturbant

Stoya :

Alicia :

Stormy :

Teresa :

Danielle :


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