Le scrutin présidentiel en Algérie a été entaché, jeudi, de violences, 70 personnes, dont 40 éléments des forces de l’ordre ayant été blessées, notamment en Kabylie.
Le scrutin présidentiel en Algérie a été entaché de violences, 70 personnes, dont 40 éléments des forces de l’ordre, ayant été blessées notamment en Kabylie, selon des sources concordantes. Les violences se sont répandues, jeudi, lorsque des groupes de jeunes ont détruit des urnes dans les localités de Raffour, M’chedellah et Saharidj, dans le département de Bouira. Quelque 260.000 policiers et soldats ont été mobilisés pour sécuriser le pays.
A 17h (heure locale), soit trois heures avant la fermeture des 50.000 bureaux de vote, le taux de participation a été de 51,07%. Lors de l’élection présidentielle de 2009, « ce taux était officiellement de 74,11%. Un câble de l’ambassade américaine à Alger révélé par Wikileaks l’avait cependant estimé entre 25 et 30% ». Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un 4e mandat, a voté en chaise roulante sans faire de déclaration. C’est la première fois qu’il apparaît en public depuis 2012. Nombre d’électeurs ont revendiqué auprès de la presse le « changement et le départ du vieux Bouteflika ». Le résultat de ce suffrage sera annoncé ce vendredi.