La petite localité d’El Gara, près de Berrechid, s’est réveillée, samedi dernier, sur un double crime odieux. Après en avoir sauvagement abusé, un individu aurait assassiné deux fillettes âgées respectivement de 8 et 10 ans.
S’achemine-t-on vers un pays qui banalise les homicides liés aux viols des mineurs et à la pédophilie ? C’est la question que se pose, dans son édition de ce lundi 21 avril, le quotidien Annass. Le journal fait allusion au double crime crapuleux survenu, samedi 19 avril, au Douar Laâthamna relevant de la commune rurale de Ouled Sebbah à El Gara, près de Berrechid. Annass affirme que le présumé pédophile et assassin, âgé de 22 ans, guettait ses deux victimes, deux fillettes de 8 et 10 printemps, au moment où elles se dirigeaient vers un commerce. Sous la menace d’une arme blanche, il aurait réussi à les conduire dans un coin désert pour en abuser sexuellement avant de les assassiner. La première victime a livré âme sur place, alors que la deuxième est passée de vie à trépas lors de son transfert à l’hôpital le plus proche. De son côté, Al Massae affirme que la gendarmerie royale s’est rendue sur place dès qu’elle a été alertée du drame. Les enquêtes menées par les hommes en képi ont permis, dans un temps record et grâce à la collaboration des habitants, de localiser et arrêter le présumé auteur du double crime.
Des anges et des bêtes
La brute. C’est le qualificatif trouvé par nos confrères de Assabah pour désigner l’auteur présumé de ce double meurtre. Le quotidien apporte une nouvelle version selon quoi le présumé pédophile-meurtrier aurait été démasqué par ses propres père et oncle qui travaillaient dans un champ près du lieu de son méfait. L’oncle, sous un indescriptible état de choc au moment de découvrir la première puis la deuxième victime, aurait pourchassé son neveu avant de lancer l’alerte. Le viol et les crimes commis contre les enfants ne se comptent plus. Effet de la simple médiatisation ? On est tentés de dire que ce n’est pas uniquement le seul facteur. Notre pays a tout intérêt à adapter sa législation en la renforçant pour que ce genre de crimes ne soit plus une tâche noire dans les annales de notre justice. Il y va de l’intérêt de l’image du Maroc. Et d’abord de ses enfants.
Source:Le360