Des fillettes orphelines qui seraient victimes de viol par le directeur d’une école primaire à Rabat ont livré de poignants témoignages sur leur calvaire. Elles ont brisé le silence devant les enquêteurs en attendant un procès qui risque de défrayer la chronique.
En attendant les conclusions de l’enquête
Et ce n’est pas tout. Le présumé pédophile aurait eu la manie de faire venir danser ses victimes en prenant son petit déjeuner. Voire de s’offrir des spectacles pareils en présence de ses amis. Et impunément. La seule fois où l’une des victimes a osé se confier à une maîtresse d’école, travaillant au sein du même établissement, elle s’est entendue dire que le directeur les traitait comme ses propres filles. « Je les embrassais comme je le fais avec mes filles », aurait-il déclaré à la police.
Selon le quotidien, les enquêteurs n’en revenaient pas en écoutant toutes les atrocités racontées par les jeunes pensionnaires de la maison de bienfaisance. Mais aussi face au cynisme du présumé pédophile. Une fois l’enquête bouclée, cette affaire sera au centre de l’actualité rbatie et nationale. Des ONG ont épousé la cause des présumées victimes. Et on a même des appels à revoir les sanctions infligées aux pédophiles. Et pourquoi pas la castration ?