Une famille marocaine n’est toujours pas revenue de l’incroyable mésaventure de leur fille âgée de 18 ans à peine qui s’était rendue à Manama capitale de Bahraein pour travailler en qualité de serveuse dans un hôtel prestigieux.
Mais ce que la famille ignorait, c’est que leur fille était séquestrée dans une chambre de cet hôtel depuis son arrivée et s’était vue retirer son passeport par le propriétaire de cet établissement pour la forcer à exercer plutôt la fonction de danseuse dans son cabaret.
Après avoir subi des intimidations et menaces, elle a également était exposée à des violences sexuelles et obligée de se prostituer. Une fois révélée cette affaire, s’est conclu devant la justice par un non lieu à la suite des pressions de la part de l’entourage influent du propriétaire de l’hôtel.
Outre le fait que cette jeune fille était mineure au moment de la signature de son contrat pour cet emploi fictif déclaré, il est légitime de s’interroger sur l’existence de mafia et de réseaux spécialisés qui opèrent à visage découvert pour le recrutement de ce genre de victimes livrées sans défense à des bourreaux qui agissent en toute impunité.
Des milliers de marocaines, très jeunes pour la plupart d’entre elles, se trouvent dans de telles situations dans les pays du Golfe alors que leurs familles ignorent tout de leurs conditions de vie, de leur séquestration, et de leur privation. Généralement, les ambassades ne s’occupent guère de telles affaires laissant ainsi ces citoyennes aux mains de leurs ravisseurs.
Généralement, c’est le statut de ces familles défavorisées, pour la plus part, qui les conduit à accepter le départ de leur progéniture pour un avenir incertain. Il est de leur devoir en pareil cas d’examiner les conditions de leurs recrutements et de s’assurer qu’elles ne sont pas victimes de réseaux spécialisés dans la traite des filles.