Le zoo d’Anvers a tenu à faire le point après la saga de Marius, le girafon du zoo de Copenhague euthanasié d’une balle dans la tête alors qu’il était en parfaite santé ce week-end, et dont les suites macabres ont été montrées au public danois. L’affaire a choqué de nombreuses personnes, au Danemark mais surtout ailleurs en Europe. Il a été tué car l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA) a jugé qu’il risquait d’engendrer des girafes consanguines, alors qu’il aurait pu être donné ou vendu à des zoos extérieurs à l’association, ou simplement castré.
les girafes sont parmi les animaux préférés du public et nous ne comprenons que trop bien la réaction et le flux d’émotions générés par les événements de Copenhague », explique le zoo d’Anvers dans un communiqué ce lundi. « Mais la culture danoise est différente de la nôtre », rappelle-t-il. « Autres temps, autres endroits, autres valeurs, autres normes. Une telle euthanasie suivie d’un nourrissage aux lions est inimaginable chez nous ».
Pourquoi fallait-il le tuer?
« Nous faisons tout ce qu’il possible de faire pour éviter une situation comparable à celle du jeune Marius, pour maintenir des lignes génétiques saines et pour stimuler le comportement naturel des animaux », explique encore le zoo belge. Car il faut éviter à tout prix la consanguinité entre les animaux des différents zoos. « En ce qui concerne les girafes, 150 parcs animaliers européens en présentent environ 900. Pour garder cette population saine à longue terme, il est impossible de permettre à chaque animal de se reproduire. Donner la pilule comme on dit, séparer les animaux temporairement les uns des autres et la castration constituent des moyens que nous utilisons pour limiter les naissances ».
Un girafon prévu dans quelques jours à Planckendael
« Au zoo d’Anvers, nous avons choisi de ne pas laisser nos cinq girafes femelles se reproduire. A PlanckendaeI, nous avons opté résolument pour l’élevage et avons construit, à cet effet, un enclos magnifique et adapté pour nos très rares girafes de Kordofan. Nous disposons de toutes les facilités pour accueillir des bébés et cela sera sous peu encore le cas. Barbie va accoucher d’un jour à l’autre. Nous attendons cet heureux événement avec impatience. Et nous croisons les doigts… » a terminé le zoo d’Anvers dans son communiqué.
Les Danois ne comprennent pas l’indignation du reste du monde
Pour de nombreux Danois, cette réaction du reste du monde a été hypocrite et politiquement correcte. « Le monde entier est devenu dingue. Qu’est-ce qu’ils imaginent que les lions mangent les jours sans festin comme Marius ? Des choux de Bruxelles ? « , écrivait un journaliste du quotidien de référence Politiken, Kristian Madsen. « Marius a eu un bon endroit pour vivre au zoo pendant un an et demi. Il a vécu, et maintenant les lions sont heureux aussi et rassasiés », juge Mikkel Dahlqvist, un consultant en relations publiques. « Comment les gens peuvent-ils se mettre dans des états pareils alors que le cancer, la guerre en Syrie et le Parti populaire danois (opposé à l’immigration, ndlr) existent toujours ? », s’interrogeait Dorte Dejbjerg Arens, une responsable de projet dans le tourisme. Certains étaient moins cléments encore. « Je suis végétarien depuis plus de 10 ans. J’ai rarement eu autant envie de manger de la viande que ce week-end », confiait Sune Blom, président des supporters du club de football de Brøndby.
Une autre culture …
Le peu d’émotion au Danemark face à la scène de ce girafon autopsié devant des visiteurs, dont des enfants, peut s’expliquer par des raisons culturelles, dans ce pays à forte tradition d’élevage, explique Peter Sandøe, professeur de bioéthique de l’université de Copenhague. « Le sentiment général ici est qu’il est normal d’avoir et de tuer des animaux tant qu’on les traite bien », a-t-il relevé, rappelant la faiblesse relative du militantisme en faveur des animaux dans ce pays. Il a critiqué la « Disneyïfication » des zoos, où la mortalité des bébés animaux est très faible comparé à celle de leurs congénères sauvages. « On donne cette image très romantique des animaux (représentés) comme des gens recouverts de plumes ou de poils », a-t-il regretté. Pour M. Sandøe, le zoo de Copenhague, en refusant de castrer ou de donner des contraceptifs à ses animaux, n’a pas perdu de vue que le rôle d’un zoo est de préserver des espèces plutôt que des individus et de contribuer à la connaissance de la vie sauvage. « Je pense que le zoo de Copenhague est en pointe dans ce domaine parce qu’en faisant cela il imite la vie naturelle des animaux », a-t-il estimé.
Les dissections d’animaux attirent autant de spectateurs qu’un match de foot!
Le zoo de Copenhague n’est pas le premier à montrer des autopsies d’animaux. Le musée d’histoire naturelle d’Aarhus a l’habitude d’en organiser pendant les vacances scolaires. Il a indiqué à Politiken qu’il offrait cette semaine de voir la dissection d’un raton-laveur, d’un blaireau et d’une antilope, ce qui attire 7.000 à 8.000 visiteurs en général, a-t-il indiqué à Politiken.
Source:http:rtl.be
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L’euthanasie d’un girafon en pleine santé choque les internautes
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les coupables se ne sont pas les enfants ,comme j’ai pus relire ailleurs mais ceux qui se permettent de le faire devant les enfants . a t’on idée de tuer et découpé un animal devant des enfants? même une personne qui ne travail pas dans se domaine le serais . puis ceci et mon point de vue mais, sa ne serais pas mieux qu’il reste dans leur milieux naturel ses animaux ? moi se qui me rend malade , sait de voir » a la télévision » des animaux comme des fauves en cage sur du béton , ou les singes en cage avec des grilles .
une enfant qui nais handicapée , va t’on le tuer car il ne pourras jamais donner a la vie , ou que son sang ne figure pas dans la liste de …..,? tout cela sait de la bêtise humaine. plus rien ne va , plus jamais rien n’iras