Pêches mondiale : 160 millions de tonnes de captures en 2013

0
1516

Rome – La production mondiale des pêches de capture et de l’aquaculture devrait établir un nouveau record en 2013 avec 160 millions de tonnes, en hausse de 3 millions de tonnes par rapport à l’année précédente, tandis que les exportations atteindront 136 milliards de dollars, selon les données préliminaires publiées à l’occasion de la réunion du Sous-comité FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) du commerce du poisson qui se tient à Bergen (Norvège).

Sans-titre-3

 Photos Mostafa Larmi Peche Poisson

Ces chiffres record traduisent la forte croissance de la production aquacole et les prix élevés de plusieurs espèces, telles le saumon et les crevettes », a indiqué Audun Lem, Chef du Service des produits, des échanges et de la commercialisation à la FAO.

« Ces résultats sont le fruit d’une demande soutenue de produits de la pêche en provenance des marchés mondiaux », a-t-il fait observer.

La production aquacole de 2012 devait s’élever à quelque 67 millions de tonnes et les projections pour 2013 à 70 millions de tonnes, soit 44 pc de la production halieutique totale et 49 pc du poisson destiné à la consommation directe.

340579_462781660472557_1486192084_o

« La part du poisson échangé à l’échelle internationale est importante environ 37 pc en 2013 », a indiqué M. Lem. « Cela fait du secteur des pêches une des industries les plus mondialisées et les plus dynamiques de la production vivrière mondiale ».

Les pays en développement continuent à jouer un rôle essentiel dans l’approvisionnement des marchés mondiaux en poisson, avec 61 pc des exportations en volume et 54 pc en valeur en 2012.

Leurs recettes d’exportations nettes ont atteint un montant de 35,3 milliards de dollars, supérieur à celles de l’ensemble des autres produits agricoles réunis, y compris le riz, la viande, le lait, le sucre et les bananes.

Selon la FAO, avec la transformation de quantités croissantes de poisson pour l’exportation, les sous-produits (têtes, viscères et arêtes centrales) peuvent être convertis en produits de valeur destinés à la consommation humaine.

« Nous devons veiller à ne pas gaspiller ces sous-produits, aussi bien d’un point de vue économique que nutritionnel », souligne M. Lem. « Les sous-produits ont souvent une plus grande valeur nutritionnelle que les filets, en particulier pour leur teneur en acides gras essentiels, en vitamines et minéraux. De ce fait, ils peuvent constituer un excellent moyen de combattre les carences en micronutriments dans les pays en développement ».

1903303_245645172274811_1513190129_n

De nouveaux marchés de sous-produits sont en train de s’ouvrir, a-t-il ajouté, en soulignant la demande croissante de têtes de poisson sur certains marchés asiatiques et africains, tandis que les têtes et les os pourraient également servir à satisfaire la demande mondiale croissante d’huile de poisson et de suppléments en minéraux.

Les sous-produits présentent aussi un vaste potentiel d’utilisation dans la fabrication de farine et d’huile de poisson servant d’aliments pour l’aquaculture et l’élevage, ce qui pourrait offrir une contribution indirecte à la sécurité alimentaire, d’après la FAO, en détournant au profit de la consommation humaine directe certains poissons entiers utilisés aujourd’hui pour la production de farine et d’huile.


Warning: A non-numeric value encountered in /home/legentil/public_html/wp-content/themes/Newspaper/includes/wp_booster/td_block.php on line 1008

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

*