Les passeurs d’argent ou de drogues ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de déjouer les contrôles dans les aéroports. Une dame a récemment été interpellée avec 122.000 euros dans son vagin.
C’est une information qui en a surpris plus d’un : une passagère a récemment été interpellée à l’aéroport de Bruxelles car elle avait caché plus de 122.000 euros… dans son vagin. Il faut dire que pour déjouer les contrôles, les passeurs d’argent ou de drogues ne manquent pas d’imagination.
Plus facile de les arrêter à l’arrivée qu’au départ
Le contrôle des arrivées est une des zones les plus sensibles de l’aéroport de Bruxelles. Chaque jour, des dizaines de milliers de passagers se pressent devant ces agents. Et le contrôle des bagages réserve parfois de drôles de surprises : entre les objets illicites et autres marchandises non déclarées, les douaniers travaillent à l’intuition ou sur informations précises de la police. « Les passeurs de drogue on sait quand ils vont atterrir à Zaventem, donc on a tout le temps pour installer le système de contrôle. Tandis que quelqu’un qui part, il peut venir à n’importe qu’elle heure donc il est plus difficile à cibler et à repérer », a expliqué Frederik Verspeelt, Commissaire-divisionnaire de la police de Asse, au micro de Martin Vachiery pour RTL TVI.
6,3 millions d’euros saisis en 2013
L’une des priorités de la police est de faire la chasse au blanchiment d’argent. En 2013, 6,3 millions d’euros ont été saisis, dont 1,2 millions pour la plus grosse prise. 85 trafiquants de drogue ont été arrêtés. Les saisies liées au trafic de stupéfiant sont en baisse par rapport à l’année 2012. Le démantèlement d’une filière et l’arrestation de policiers corrompus en République dominicaine expliquent notamment cette tendance.
« Tout ce à quoi ils pensent, ils l’utilisent »
Aujourd’hui, au départ des vols, la police cible tout particulièrement les transports d’argent liquide, parfois bien cachés. « Ils utilisent les mêmes techniques que les passeurs de drogue. Donc n’importe où, dans les bagages, dans les bagages à main, collé avec du scotch sur le corps, dans un petit coffre-fort, dans le lange d’un bébé ou dans les cavités. Tout ce à quoi ils pensent, ils l’utilisent », a précisé M. Verspeelt.
Les contrevenants arrêtés à l’aéroport ont de fortes chances de se retrouver dans l’une des cellules prévues sur place, avant d’être transmis au juge d’instruction.
Source:rtl.be