Le collège est très réputé pour être nommé, situé dans un emplacement très fréquenté et ayant formé des générations entières d’élèves de la ville de Salé, ce collège se trouve pris aujourd’hui dans la tourmente de la prostitution de ses jeunes élèves dont la mauvaise réputation a fat le tour de la ville et bien au delà.
Tous les après-midi, dés 14h00, les abords du collège sont pris d’assaut par plusieurs voitures stationnées là, sans discrétion et ayant en commun d’avoir à leur bord des hommes âgés qui pourraient avoir l’âge du père et même du grand père de celles qui vont les rejoindre bientôt pour leur vendre leurs charmes.
Le fait que les jeunes filles montent directement dans les voitures laisse croire que les collégiennes et les visiteurs se connaissent et s’apprécient. Effectivement, il s’agit d’un vrai commerce de la chair qui s’est implanté dans le voisinage immédiat de ce collège. Les jeunes filles habituées à monter dans les voitures ont l’air de se passer le mot entre elles et ont recours à cette forme de prostitution tous les jours de la semaine, les clients étant devenus des habitués des lieux et reconnaissables à leurs voitures.
Les passes selon certaines sources se déroulent à bord même des véhicules dans des endroits déserts et les filles sont reconduites à leur établissement une fois l’acte est terminé. Les prestations se monnaient à raison de 200 dh ce qui constitue un revenu régulier et non négligeable pour ces adolescentes qui, en général, vivent des situations difficiles au sein de leurs familles.
Pour sa part, la direction de l’établissement qui refuse tout commentaire semble ne rien ignorer de ce phénomène et se contente de rétorquer qu’au delà des murs de l’établissement rien ne la concerne. La police qui fait souvent des rondes dans les parages semble à son tour tout ignorer du fléau qui s’est propagé comme une épidémie parmi les élèves dont certaines s’en sont alarmées auprès de leurs parents mais en vain.
La ville de Salé, une ville dortoir par excellence, est devenue ces dernières années, un terreau pour toutes les formes de délinquance alors qu’elle reste confrontée à d’autres problèmes d’urbanisme sauvage, d’hygiène et de sécurité.
Conséquence de cette prostitution de collégiennes, le phénomène semble avoir pris de l’ampleur pour franchir les murs de la ville et commence à atteindre quelques établissements de la capitale voisine avec les mêmes caractéristiques et parfois même avec les mêmes clients vicieux qui sévissent en toute impunité des deux côtés du Bouregreg.