Le drame s’est produit à Moulay Yacoub. Le corps d’une fillette de 13 ans, violée, torturée à l’arme blanche, puis tuée, a été retrouvé dans une ferme.
Une enfance violée, un drame de plus. Cette fois-ci dans la petite localité de Moulay Yacoub. Une fillette, âgée d’à peine 13 ans, a été retrouvée morte après avoir été violée par son bourreau, quatre jours durant. Cet acte barbare est rapporté par la presse de ce jeudi 23 janvier. Assabah livre des détails sur ce crime odieux. Le corps de la victime a été retrouvé dans une ferme appartenant à une personnalité politique, située à Douar Oulad Mimoun. Des traces d’agressions à l’arme blanche ont été retrouvées sur son corps, selon la même source.
L’enquête menée par la gendarmerie royale et d’autres services a permis d’interpeller un individu, âgé de 30 ans, soupçonné d’avoir commis ce crime. Pas moins d’une quarantaine de personnes ont été interrogées, particulièrement des habitants du douar et des employés de la ferme, lieu de la découverte du corps de la victime. A en croire Assabah, le prévenu est un boucher qui a avoué son acte. Il a précisé dans un PV avoir kidnappé la fillette sur la voie publique au moment où elle attendait un moyen de transport pour aller à son école. Le prévenu a soutenu qu’il l’avait violée dans un champ d’orangers non loin du lieu où son corps a été découvert. Pour les besoins de la restitution du crime, il a été ramené sur les lieux, précise le journal.
Des chiffres inquiétants
Les ONG oeuvrant dans le domaine de la protection de l’enfance dénoncent une fois de plus. Le phénomène du viol des mineurs prend des proportions inquiétantes. Selon les rapports, 75% des auteurs de ces actes sont des proches des victimes. Des chiffres qui donnent froid dans le dos, d’autant plus que de tels actes barbares se multiplient de façon inquiétante. Certes, un premier pas a été franchi notamment avec l’abrogation de l’article 475 qui, pour rappel permettait au violeur d’une mineure de se marier avec elle pour échapper à toute poursuite judiciaire. Or, en l’absence d’un véritable arsenal juridique sévère à l’encontre des violeurs, l’on ne pourra en réalité, malheureusement, que compter les victimes.
Source:le360