Une cellule jihadiste active dans les villes de Nador, Tétouan, Al Hoceima, Taza, Fès et Marrakech vient d’être démantelée par les services de sécurité marocains. Une vingtaine de personnes interpellées.
Une cellule jihadiste active dans plusieurs villes vient d’être démantelée par les services de sécurité marocains, a annoncé, samedi, le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Selon la même source, « le chef de cette cellule, qui s’activait dans les villes de Nador, Tétouan, Al Hoceima, Taza, Fès et Marrakech, est doté d’une expérience de combat acquise au sein d’organisations terroristes liées à Al Qaida en Afghanistan. » Ce démantèlement a permis l’arrestation de 20 personnes, des salafistes rompus aux jihad et aux idées privilégiant la violence et la terreur, a déclaré une source sécuritaire à Le360, en faisant allusion au terrorisme. Les mis en cause « étaient en connexion avec les courants salafistes des Mouahidyne et des Taouhidiyne, dont des éléments avaient été arrêtés en juin dernier », a-t-on ajouté de même source.
D’après les investigations, ces hommes auraient été chargés « du recrutement et de l’encadrement. Ils préparaient également l’acheminement de volontaires vers les foyers de tension dans le monde », selon la même source. L’Irak et la Syrie seraient deux des destinations avant leur retour au Maroc. Les mis en causes avaient des relations avec d’anciens jihadistes condamnés et ayant purgé leurs peines de prison au Maroc dans le cadre de la loi antiterroriste, selon cette source sécuritaire.
Le 26 décembre, le ministère marocain de l’Intérieur avait annoncé le démantèlement d’une autre cellule qualifiée de « terroriste » qui opérait dans plusieurs villes du royaume. La menace terroriste inquiète le Maroc. Une étroite collaboration entre les services de la police marocaine et ceux des pays amis comme la France, les Etats-Unis et l’Espagne est établie afin de prévenir et d’endiguer ce phénomène qui s’enracine dans la région sahélo-saharienne, estiment les observateurs.
Source:le360
