Un responsable militaire algérien à Tlemcen, a ouvertement exprimé, la terreur dans laquelle vit le pouvoir algérien depuis sa création par la France en 1962, à savoir tracer la frontière réelle de l’Algérie avec le Maroc.
Lors d’un point de presse, organisé en milieu de la semaine dernière à Tlemcen, Mohamed Boualeug, commandant de la gendarmerie de Tlemcen, a été chargé de dire que les tranchées creusées par le pouvoir algérien à la frontière marocaine, ne représentaient pas le tracé frontalier, des territoires cédés par la France à l’Algérie avec le royaume.
‘‘Ces tranchés n’ont rien de politique, et ne représentent pas non plus le tracé frontalier’’ a dit avec grand stress le militaire algérien, ajoutant qu’au delà de ces tranchées, les terres sont aussi algériennes.
Le journal algérien El Watan, qui a rapporté aujourd’hui, les déclarations de ce responsable militaire algérien, a prétendu à ce propos, que les populations algériennes des zones frontalières, se plaignent d’avoir perdus leurs terres, qui sont dixit ‘‘piétinés par les marocains’’.
‘‘Des agriculteurs des daïras de Maghnia Ouled Mellouk et de Beni Boussaïd, se sont plaints que ces tranchées ont divisé leurs terres arables, ils n’en exploitent qu’une partie, alors que l’autre a été cédée aux Marocains qui ont droit d’y accéder, mais pas eux.. Ils se sont plaints aux hautes autorités pour étudier ce problème et leur permettre d’accéder à leurs terres, mais rien n’a été fait’’ a allégué la publication du pouvoir algérien.
Pour sa part, Mohamed Boualeug s’est enorgueillit durant sa séance de propagande que le creusement des tranchées sur la bande frontalière avec le Maroc a atteint 72%, soit sur 120 km, s’étendant de Marsat Ben M’hidi à Beni Boussaïd.
Source:lemag