La honte pour les responsables algéro-polisariens

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Après avoir retiré, le 20 novembre 2013, sa reconnaissance à fantomatique RASD, le gouvernement panaméen vient, tout récemment, de prendre une nouvelle mesure historique à l’encontre du polisario, une organisation terroriste et criminelle financée par l’Algérie et hébergée à Tindouf dans le Sud algérien.

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En effet, les autorités panaméennes ont signifié à Ali Mahmoud ambassadeur de la soit-disant république fantôche qu’est la RASD qu’il était désormais persona non grata et qu’il devait faire ses valises et quitter le territoire dans les plus brefs délais.

Une expulsion d’un représentant d’une organisation terroriste et mafieuse qui vient confirmer le soutien du Panama à la proposition marocaine d’une large autonomie pour le Sahara marocain mais aussi qui atteste de la ferme volonté des plus hautes autorités panaméennes de réparer  une injustice envers le Maroc et le peuple marocain commise sous la terrible dictature du général Omar Torrijos.

Une nouvelle déroute diplomatique pour les stratèges algéro-polisariens et qui interpelle les pays qui soutiennent et abritent des représentations du polisario.

Ces pays, n’abritent en fait que des terroristes qui pourraient à tout moment fomenter des actes terroristes sur leur sol.

D’ailleurs, dans un papier, titré «Polisario : la grande question posée aux démocraties qui luttent contre terrorisme et la criminalité transnationale » en date du 09 décembre 2011, j’avais alerté sur la dangerosité de tolérer les activités délictueuses de ce groupuscule dont les liens avec les mouvements terroristes et mafieux qui pullulent dans la zone sahélo-saharienne sont avérés.

C’est pourquoi, j’avais appelé ces démocraties, dans un esprit de cohérence dans la conduite de leur politique étrangère et de leur lutte contre le terrorisme, de retirer leur reconnaissance de la pseudo-RASD, d’interdire toutes activités du polisario sur leur sol et de procéder à l’expulsion ou à l’arrestation de leur représentant pour appartenance à une organisation terroriste et ce, conformément aux lois internationales en vigueur.

Aussi, ces démocraties devraient prendre exemple sur le Panama qui vient avec courage et justesse de prendre cette décision.

Enfin, avec cette sage décision du gouvernement panaméen, qui rétablit les droits historiques et légitimes du Royaume du Maroc sur ses provinces sahariennes, il est devenu clair que ce conflit artificiel est bien un litige entre le Maroc et l’Algérie et non entre le Maroc et une organisation terroriste. Le Maroc ne saurait accepter de s’asseoir à la même table que des terroristes et des bandits de grands chemins que sont les dirigeants polisariens.

Au final, cette expulsion manu militari du représentant des terroristes polisariens au Panama, soutenus et financés par les autorités algériennes, vient une nouvelle fois confirmer la bérézina diplomatique algérienne et montrer que les responsables algériens sont prêts à jeter le déshonneur sur leur pays et leur peuple pour une cause qui n’en est pas une afin de porter vainement atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Royaume du Maroc.

 

Farid Mnebhi.

 

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