La cellule terroriste neutralisée par les forces de l’ordre comprend notamment des membres de la commission conjointe de la défense des détenus islamistes. 25 personnes ont été arrêtées et d’autres sont en cavale.
L’affaire de la cellule terroriste, dont le démantèlement a été annoncée, jeudi, par le ministère de l’Intérieur, fait la Une de l’ensemble des journaux datés du vendredi 27 décembre. « A quelques jours du réveillon du nouvel an, le ministère de l’Intérieur a démantelé une cellule terroriste, qui planifiait notamment des attaques contre les intérêts des pays occidentaux au Maroc. Ce réseau, qui avait également pour cible des institutions publiques nationales, fait savoir Al Akhbar, « procédait à l’embrigadement de jeunes marocains en vue de les envoyer en Syrie combattre le régime de Bachar Al Assad.
Trente personnes interpellés
A en croire toujours Al Akhbar, les membres de cette cellule terroriste opèrent dans plusieurs villes du royaume notamment Fès, Casablanca, Tétouan et El Fnidek. « Elle très active à Benslimane et à Rachidia », renchérit de son côté Al Massae. Selon le journal, plusieurs individus ont été arrêtés et d’autres sont en cavale. Au total, plus d’une trentaine de personnes ont été interpelées dont une dizaine ont été relâchés. 25 personnes sont encore en état d’arrestation. Parmi ces personnes figure un « terroriste très actif sur les sites jihadistes. Il a même noué des relations très étroites avec des dirigeants d’Al Qaïda au Maghreb islamique », poursuit le journal.
De son côté, Al Ittihad Al Ichtiraki qualifie cette cellule terroriste de la plus dangereuse. Le quotidien arabophone nous révèle que certains de ses membres font partie de la commission conjointe de la défense des détenus islamistes, qui est une ONG des droits de l’homme. On apprend que les membres de la cellule terroriste neutralisée ont suivi des « entraînements au maniement d’armes et d’explosifs ». A noter que le coup de filet a été mené par les services de la sûreté nationale et de la gendarmerie royale, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire. Pour rappel, plusieurs cellules ont été démantelés en 2013. Les forces de l’ordre maximisent leur vigilance pour faire face à la menace terroriste. La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous et non pas seulement de l’Etat.