Nous entamons une nouvelle année hégirienne à savoir l’année 1435 et il est regrettable de constater que chaque année, certains de nos frères et soeurs fêtent le nouvel an musulman et ce, à travers tout le globe terrestre. Ainsi, il est commun d’entendre des musulmans se souhaiter une « bonne année » que ce soit en personne ou par téléphone. Rappelons que cette pratique n’a pas de fondements et est interdite en Islam. De même, certains vont plus loin en préparant des mets particuliers ou un environnement festif à la maison…
Nous ne devons pas fêter le nouvel an musulman car nous n’avons pas d’autres fêtes que les deux Aïd et cela a été affirmé par notre noble Prophète (‘alayhi salat wa salam). En effet, il a dit en ce sens : « Toute nation a ses festivités et voici les vôtres ». Pourquoi s’inventer d’autres festivités alors que nous en avons deux qui ont été légiférées pour nous ?
Par ailleurs, il n’y a pas de raison de se souhaiter « bonne année » car ce jour n’a rien de particulier dans notre religion. En effet, aucun texte sacré ni aucun récit prophétique ne mentionne une telle pratique. D’ailleurs, Cheikh al ‘Uthaymine (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Je ne connais rien venant des pieux prédécesseurs qui indique qu’ils se félicitaient mutuellement à l’occasion de la nouvelle année, mais plutôt, sachez que les pieux prédécesseurs n’ont adopté le mois de Mouharram comme étant le premier de l’année qu’à l’époque du Califat de ‘Umar ibn al Khattab ». Cela prouve que les pratiques relatives au nouvel an musulman sont des inventions et des innovations.
Ainsi, souhaitons nous une bonne fête lors des Aïd, comme le faisaient le Prophète (‘alayhi salat wa salam) et ses compagnons (qu’Allah les agrée). Le nouvel an musulman tout comme le 1er janvier sont des jours comme les autres. Il nous incombe de ne pas leur accorder de statut particulier incha Allah.
Faisons en sorte d’accueillir ce mois sacré avec jeûne et piété en bannissant à tout jamais les vœux et les festivités, incha Allah.