En effet, Madrid a expérimenté un nouveau système réactif de surveillance des frontières et des zones maritimes à haut risque, basé sur l’utilisation de drones munis de capacités optroniques très avancées.
L’expérience espagnole a été menée à partir de la ville andalouse d’Almeria.
Sous commandement de la garde civile, des drones ont décollé de l’aéroport civil de la ville, pour des séances de patrouille au dessus des eaux territoriales espagnoles et longeant la limite aérienne des frontières marocaines.
L’objectif fut de tester les équipements de télédétection de ces drones, capables selon les résultats énoncés par la gendarmerie espagnole, de détecter des embarcations d’immigrés clandestins ainsi que celles des trafiquants de drogue, nottament des cotes de Nador,Bouyafar et Cap de l’Eau.
Ces drones indique la partie espagnole, sont munis d’équipement de transfert des données en temps réel aux normes de l’OTAN et transmettent leurs filmages à d’autres avions d’interventions où à des navires de la marine ou de la garde civile.
Selon des sources médiatiques sur place, l’Italie qui fait face elle aussi à des flux grandissant d’immigrés clandestins venant par les mers, est intéressée par ce système d’observation, qui civile, opère avec des matériels d’origines militaires.