Le procès qui devait s’ouvrir ce vendredi, pour avoir posté une photo sur Facebook dans laquelle deux d’entre eux faisaient un baiser devant une école secondaire.
Selon des sources, jeudi, Amnesty International a invité les autorités marocaines à « retirer immédiatement les charges retenues contre ces jeunes ». Pour le directeur du programme Moyen Orient et Afrique du Nord, Philip Luther, « c’est tout simplement absurde que ces adolescents puissent être condamnés à de la prison uniquement pour avoir posté une photo de leurs baisers sur Facebook ». « Démarrer une enquête judiciaire sur des adolescents qui ont posté leurs baisers est ridicule », s’insurge-t-il.
Les trois ados sont en tout cas poursuivis pour atteinte à la pudeur. Toutefois, comme nous l’avions souligné, dans le code pénal marocain, « l’outrage » dont ils sont accusés n’était pas public et le texte ne mentionne pas les sanctions à l’encontre des mineurs « auteurs » d’« obscénité ».