Après avoir tenté de se suicider en se jetant sous un train à la gare de Casa Voyageurs ce vendredi matin, un homme est décèdé des suite de ses blessures. D’après des sources hospitalières, il avait subi plusieurs traumatismes.
Un homme a tenté de mettre fin à ses jours, vendredi matin, à la gare de Casa Voyageurs. « Il était environ neuf heures et 10 minutes lorsqu’il s’est jeté sur les rails et le train lui a roulé dessus», indique à Yabiladi Fouad, un voyageur arrivé, au moment des faits, à la gare de Casa Voyageurs en provenance de Fès.
L’homme aurait, en fait, attendu sur le quai que la tête du train le dépasse avant de se jeter sous la rame, précise une dépêche MAP, citant « des voyageurs ayant assisté à la scène ». Constat fait, la police et les sapeurs-pompiers ont aussitôt accouru pour récupérer le corps. « Quelques instants après le départ des pompiers, le trafic a repris normalement. Il y avait juste des policiers à l’intérieur de la gare », ajoute notre témoin.
« Polytraumatisme et avec tous les organes sensibles touchés »
Vu la brutalité du geste, les témoins oculaires du drame ont cru que l’homme âgé d’une cinquantaine d’année était mort sur le coup. Mais lorsque les pompiers l’ont récupéré, il était encore en vie et a été immédiatement évacué vers l’hôpital Mohammed V du Hay Mohammedi. « Polytraumatisé et avec tous les organes sensibles touchés, il est arrivé au service des urgences de l’établissement dans un état très critique et agonisant », a précisé le médecin chef du service, le Dr Ahmed Bibane.
N’ayant pas pu survivre à ses différents troubles et blessures, l’homme est décédé une dizaine de minutes après son arrivées aux urgences.
Ce cas de suicide sur la voie ferrée vient s’ajouter aux multiples autres qui se produisent à travers le royaume. En 2009, un fait similaire n’avait pas laissé insensible. En effet, à cause de la prépondérance de ce type de suicide, l’Organisation démocratique du travail (ODT) en avait profité pour dénoncer le manque de sécurité ferroviaire au Maroc. Mais l’ONCF a toujours estimé que ces cas n’était que des accidents et n’avaient rien à voir avec le travail de l’Office.
Source:yabiladi