Voici le témoignage d’une jeune tunisienne revenue de Syrie, après un long voyage entre les bras des djihadistes de Jabhat Al Nosra, tel qu’il a été rapporté par la presse tunisienne de ce vendredi..
«Vous irez au Paradis, ma sœur» est la promesse qu’on lui a faite avant de la convaincre de partir en Syrie pour le djihad. Elle a 21 ans. Voilée depuis l’âge de 17 ans. Elle suivait des cours d’Histoire à la Faculté de la Manouba avant d’abandonner ses études et de partir en Syrie en compagnie de son époux «orfi».
C’est en juin 2012 qu’elle a quitté le territoire tunisien pour la Turquie où elle a passé une semaine avant de se rendre en Syrie. Arrivée au Mont al-Arbaine, son époux lui imposa le port du niqab et lui expliqua ce que c’était le djihad al nikah.
Aussitôt divorcée, la jeune femme se maria avec l’un des leaders de Jabhat al Norsra, Abou Ayoub. Duquel elle divorça pour se marier avec un autre djihadiste… Et puis un autre et encore un autre… Au total, elle eut 152 «époux».
Chaque semaine, chaque djihadette avait le droit à 5 nouveaux «époux». L’heureuse union de la djihadette du nikah et du djihadiste ne durait que quelques heures, le temps que les désirs du djihadiste soient assouvis…
Selon le récit de la jeune djihadette, nulle n’avait le droit au répit à moins qu’elle ne soit en période de menstruations.
La jeune djihadette a, par ailleurs, indiqué que, mis à part le rituel sexuel ardu auquel elles se livraient, les djihadettes s’occupaient, également, des tâches ménagères.
Elle a ajouté que les djihadistes et les djihadettes souffraient de plusieurs maladies. Sida et maladies dermatologiques font rage au camp des djihadistes en raison du manque de médicaments et d’assainissement.
Ce n’est qu’en août 2013 que la jeune djihadette est revenu en Tunisie, enceinte de six mois et sans son époux. Ce dernier a été exécuté avec d’autres Tunisiens par les membres de Jabhat Al Nosra et ce pour rébellion contre l’autorité de l’émir…