Un anniversaire évalué à trois ou quatre millions de dirham

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Casa sur Beverly Hills. Vendredi dernier, le fils d’un richissime opérateur économique casablancais a célébré son anniversaire. Happy birthday to you, aurait pu chanter avec lui Stevie Wonder. Mais c’est tout comme. Un orchestre américain est spécialement venu des Etats Unis.

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Dans la soirée on ne comptait plus les convives. Tout était à la démesure de l’évènement et de la richesse du père.

Les bars qui ornaient l’immense espace accueillant l’heureux anniversaire, étaient à thèmes : Langoustes, sushis, gambas et cigalas.

Le reste à l’avenant. Sans insinuer qu’il y aurait eu du licencieux.

Un heureux invité qui se connait en estimation, a évalué la soirée à trois ou quatre millions de dirhams. (Pour ceux qui ne savent pas compter en cette unité monétaire, c’est entre trois et quatre cents millions de centimes).

Chacun peut faire ce qu’il entend de ses dividendes. Les libertés individuelles c’est aussi ça. N’y voyez donc aucun populisme et d’ailleurs aucune indication de nature à permettre l’identification de l’heureux célébré, n’est introduite dans ce texte.

Mais un anniversaire à cinquante millions, c’est aussi bien. Ce qui sera ainsi épargné, pourquoi ne pas le distribuer à des associations caritatives en solidarité avec les démunis ?

Ce qu’il y a à gagner ? Le contentement au deuxième sens du mot, la force de l’exemple, le bonheur de quelques nécessiteux, le maintien et l’entretien du lien social… Ce n’est pas peu !

Ou serait-il interdit de rêver ?

source: quid.ma

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